AA / Genève / Beyza Binnur

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a annoncé lundi sa décision de continuer à diriger le gouvernement après plusieurs jours d'incertitude politique suite aux allégations de corruption qui pèsent sur son épouse Begona Gomez.

Il a indiqué considérer ces allégations comme une "campagne de harcèlement et de démolition" à son encontre et à l'encontre de son épouse.

"J'ai décidé de continuer. J'assume la décision de continuer avec encore plus de force à la tête du gouvernement espagnol", a-t-il annoncé.

Le Premier ministre espagnol a ajouté avoir informé le roi Felipe VI de sa décision.

Pedro Sanchez a critiqué les partis d'opposition mercredi, estimant que ceux-ci avaient collaboré avec les auteurs des allégations contre son épouse, et a annoncé qu'il se donnerait jusqu'à lundi prochain pour annoncer sa décision de démissionner ou de continuer à exercer ses fonctions.

Ces réactions font suite à l'ouverture d'une enquête par le tribunal d'instruction numéro 41 de Madrid à l'encontre de Begona Gomez pour des délits présumés de trafic d'influence et de corruption dans le monde des affaires. La plainte a été déposée par le syndicat de droite « Mains propres ».

* Traduit de l’anglais par Alex Sinhan Bogmis