La magie de l'immense Gabriel Garcia Marquez
L'écrivain colombien qui avait remporté le Prix Nobel de littérature est mort à Mexico à l'âge de 87 ans

AA - Ankara - Naz Altinsoy
"Le meilleur ami, avait-il coutume de dire, c'est celui qui vient de mourir". Gabriel Garcia Marquez, l’auteur de "Cent ans de solitude", s’est éteint chez lui à Mexico, dans la soirée du jeudi 17 avril à l’âge de 87 ans.
Le nom de ce grand maître de la littérature latino-américaine est associé au courant du "réalisme magique" dont la marque de fabrique est l’introduction d'éléments fantastiques dans un cadre de faits réels dans ses romans.
Son œuvre aborde principalement les thèmes de la mort, de la solitude et de l’amour, souvent sur fond historique. Des sujets qui inondent son grand roman "Cent ans de solitude" (1967), traduit en plus de 35 langues et vendus à plus de 30 millions d’exemplaires dans le monde entier. Ce chef-d'oeuvre qui a fait de lui un auteur de référence et l’une des plumes les plus marquantes de la langue espagnole, continue d'enflammer les imaginaires des jeunes et des moins jeunes aujoiurd'hui.
Influencé par les œuvres de William Faulkner, Virginia Woolf et Franz Kafka, Marquez figurait parmi les auteurs les plus vénérés du 20ème siècle. Il obtient d'ailleurs le prix Nobel de la littérature en 1982.
L'auteur colombien, qui écrivait "pour que ses amis l’aiment davantage", avait été élevé par ses grands-parents jusqu’à l’âge de huit ans. Il a admis plus tard qu’il était très influencé par les histoires que lui racontait son grand-père, figure majeure de son enfance.
Ses nombreux déplacements, à la Havane, à Paris et à New-York, que lui permettait son métier de journaliste ont fortement alimenté son œuvre. Garcia Marquez a dernièrement déménagé au Mexique, où il a passé la plus grande partie de sa vie.
Ami intime de Fidel Castro, l’écrivain connu affectueusement sous le nom de "Gabo" en Amérique latine, était très engagé politiquement.
Parmi ses romans, figurent les illustres "Chronique d'une mort annoncée (1982), "l'Amour aux temps du choléra" (1985) et "Mémoire de mes putains tristes", son dernier publié en 2004.
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