AA / Jérusalem / Abdelraouf Arna'out

Le gouvernement israélien a perdu, mercredi, sa majorité parlementaire après le retrait de la députée Idit Silman de la fragile coalition gouvernementale.

Avec le retrait de Silman, la coalition au pouvoir se retrouve à égalité avec l'opposition conduite par l'ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu, avec 60 sièges pour les deux camps à la Knesset.

La coalition gouvernementale actuelle est formée de plusieurs partis israéliens de droite, du centre et de gauche. Sur les 120 membres que compte la Knesset, 61 députés soutiennent le gouvernement.

Selon le Jerusalem Post, Silman, membre du parti Yamina du Premier ministre israélien Naftali Bennett, a déclaré qu'elle "ne pouvait pas continuer à nuire à l'identité juive de l'État d'Israël", en référence à son désaccord avec le ministre de la Santé Nitzan Horowitz sur l'autorisation de distribuer du Chametz - du pain - dans les hôpitaux, ce qui est interdit pendant la fête juive de Pessah.

Selon la chaîne d'information KAN, Silman s'est mise d'accord avec le bloc de Netanyahou pour se voir attribuer la dixième place sur la liste électorale de Netanyahou au cas où il y aurait des élections anticipées.

KAN a précisé qu'un autre député du parti Yamina de Bennett, Nir Orbach, pourrait également se retirer de la coalition.

Selon le Jerusalem Post, si le bloc d'opposition obtient la majorité parlementaire (avec l’adhésion des députés démissionnaires), il serait en mesure de former un gouvernement sans passer par des élections.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj