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Irak : mise en échec de deux attaques de drones contre une base militaire dans l'ouest du pays

- La base "Ain al-Assad" dans le gouvernorat d'Anbar abrite des conseillers de la Coalition internationale, selon une source militaire irakienne

1 23  | 04.01.2022 - Mıse À Jour : 04.01.2022
Irak : mise en échec de deux attaques de drones contre une base militaire dans l'ouest du pays

Iraq

AA / Bagdad

Une source militaire irakienne annoncé, mardi, que le système de défense aérienne a déjoué deux attaques aux drones contre la base aérienne "Ain al-Assad" dans l'ouest du pays.

C'est ce qu'a affirmé un officier de l'armée à l'Agence Anadolu, ajoutant que les batteries de défense C-RAM ont mis en échec une attaque de deux drones piégés lancés contre la base aérienne d'Ain Al-Assad dans le gouvernorat d'Anbar.

D'après la même source, il s'agit de la deuxième attaque du genre en l'espace de 24 heures, notant que le système de défense aérienne a déjà déjoué une attaque similaire visant une zone diplomatique appartenant à la Coalition à l'aéroport international de Bagdad.

La source, qui a requis l'anonymat, a précisé également que "des conseillers de la Coalition internationale anti-Daech dirigée par les États-Unis sont stationnés dans ladite base", soulignant dans le même contexte que "la tentative d'attaque n'a causé aucune perte humaine ou matérielle".

Le 9 décembre, l'Irak a annoncé la "fin de la mission de combat" de la Coalition dans le pays.

Le 26 juillet, Bagdad et Washington avaient convenu de retirer toutes les forces de combat américaines d'Irak d'ici la fin de 2021.

Depuis 2014, Washington a dirigé une coalition internationale contre Daech en Irak et en Syrie voisins, qui avait pris en charge la mission de fournir un soutien logistique, de renseignement et aérien aux forces irakiennes dans leurs opérations militaires contre l'organisation terroriste.

Les forces politiques et factions armées irakiennes, proches de l'Iran, ont fait pression pour le retrait de toutes les forces étrangères, notamment américaines, d'Irak.

Ces pressions se sont intensifiées après l'assassinat du commandant de la Force iranienne Al Quds, Qassem Soleimani, dans un raid aérien américain près de l'aéroport international de Bagdad en janvier dernier.

* Traduit de l'arabe par Hajer Cherni

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