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Haftar : Saïf al-Islam Kadhafi n’est qu’un "pauvre homme"

"Malheureusement, de nombreux crédules croient encore en Saïf al-Islam. Certains tentent de conclure des compromis avec lui. Cependant, il n’est qu'un pauvre homme qu’on essaie d'exploiter pour de l'argent", lance le général libyen.

Mustapha Dalaa  | 09.01.2018 - Mıse À Jour : 10.01.2018
Haftar : Saïf al-Islam Kadhafi n’est qu’un "pauvre homme"

Ankara

AA/ Mustafa Dalaa

Le général libyen, Khalifa Haftar, commandant des forces soutenues par le Parlement de Tobrouk (Est), a minimisé les efforts que déploient certains organismes libyens en vue d’élire, Saïf al-Islam Kadhafi, fils du défunt dirigeant libyen, le colonel Mouammar Kadhafi, à la Présidentielle, le qualifiant de "pauvre homme".

C’est ce qui ressort d’une déclaration de Haftar accordée au magazine français "Jeune Afrique" qu’il a publiée dans sa dernière édition.

"Malheureusement, de nombreux crédules croient encore en Saïf al-Islam. Certains tentent de conclure des compromis avec lui. Cependant, il n’est qu'un pauvre homme qu’on essaie d'exploiter pour de l'argent", a-t-il lancé.

Récemment, l'ancien responsable libyen, Ahmed Kadhaf al-Dam, a déclaré à l'agence de presse allemande que les chances de Saïf al-Islam, fils du défunt dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, seraient grandes en cas d'élection  présidentielle  juste et équitable.

Évoquant le sujet des élections, Haftar a souligné "qu’elles devraient être organisées avant que les élus conviennent d'une Constitution"

"Nous accordons la priorité au processus politique. Lorsque la possibilité de parvenir à une solution à travers un scrutin est apparue, nous nous sommes arrêtés. Nous voulions éviter les effusions de sang. Cependant, notre patience a des limites", a lancé Haftar.

"Dans le cas où ce chemin (élections, [NDLR]) représente une impasse, nous pourrons facilement activer nos cellules dormantes se trouvant dans 10% des terres non-soumises à notre contrôle", a-t-il renchéri.

Évoquant le fait que l’Algérie est réputée plus proche du chef du gouvernement de Consensus national libyen, Fayez el-Sarraj, Haftar a déclaré : "Je suis certain que si les Algériens s’essaient à la médiation, ils le feront de manière neutre".

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