Monde

Faits marquants de l'actualité internationale

Anadolu vous propose une sélection succincte des principaux événements survenus au cours des dernières 24 heures.

Ekip  | 29.05.2025 - Mıse À Jour : 30.05.2025
Faits marquants de l'actualité internationale

Tunisia

AA / Tunis / Fatma Ben Amor

*Gaza

Le Hamas affirme avoir conclu un accord avec l'émissaire américain Witkoff pour un cessez-le-feu permanent

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a annoncé , mercredi, être parvenu à un accord avec l'émissaire américain pour le Proche-Orient, Steve Witkoff, sur un cadre général visant à parvenir à un cessez-le-feu permanent dans la Bande de Gaza.

« Nous sommes parvenus à un accord sur un cadre général avec Witkoff qui garantit un cessez-le-feu permanent, un retrait total des forces d'occupation israéliennes de Gaza et l'entrée sans entrave de l'aide humanitaire », a déclaré le Hamas dans un communiqué.

L'accord prévoit également « la création d'un comité de professionnels chargé de gérer les affaires de Gaza une fois le cessez-le-feu instauré », a déclaré le Hamas.

Selon les termes de l'accord, le Hamas a déclaré qu'il libérerait 10 captifs israéliens vivants et les dépouilles de plusieurs autres en échange d'un nombre de prisonniers palestiniens convenu mutuellement et garanti par des médiateurs.


*Syrie

Trump nomme un nouvel émissaire pour la Syrie et salue le "grand potentiel" de coopération

Le président américain Donald Trump a annoncé, mercredi, la nomination de Tom Barrack, actuel ambassadeur des États-Unis en Türkiye, au poste d’émissaire spécial pour la Syrie.

Dans un message publié sur sa plateforme Truth Social, Trump a souligné : "Tom comprend le grand potentiel qu’il y a à coopérer avec la Syrie pour mettre fin au radicalisme, améliorer les relations et instaurer la paix au Moyen-Orient".

"Ensemble, nous rendrons l’Amérique, et le monde, sûrs à nouveau !", a-t-il ajouté.

Cette annonce intervient quelques jours après la levée des sanctions américaines contre la Syrie. Ces sanctions, qualifiées de « brutales et paralysantes » par le président américain, avaient été imposées durant les décennies de règne de la famille Assad. Trump a indiqué que cette décision faisait suite aux demandes du président turc Recep Tayyip Erdogan et du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.


*Guerre en Ukraine

- La Russie propose à l'Ukraine de mener le nouveau tour des négociations à Istanbul, le 2 juin

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé que Moscou avait proposé à l’Ukraine de tenir un nouveau round de négociations à Istanbul, le 2 juin.

Dans une déclaration écrite, Lavrov a rappelé que les négociations directes avec l’Ukraine avaient repris avec le soutien de la Türkiye, des États-Unis et de l’Arabie saoudite.

Il a également noté que le premier round des négociations s’était tenu le 16 mai à Istanbul et avait abouti à un échange de 1 000 prisonniers contre 1 000.

Lavrov a indiqué que la Russie avait préparé un mémorandum en vue d’une solution durable à l’issue des discussions. « Notre délégation, dirigée par Vladimir Medinski, est prête à présenter ce mémorandum à la partie ukrainienne et à fournir les explications nécessaires lors du deuxième tour de négociations directes, qui reprendra à Istanbul lundi 2 juin », a-t-il précisé.

Remerciant la Türkiye pour son rôle, Lavrov a déclaré : « Comme l’a approuvé le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, lors de sa visite à Moscou hier, je tiens à saluer une fois encore nos partenaires turcs pour avoir permis l’organisation de ces pourparlers sur une plateforme digne de l’hospitalité turque.


- Donald Trump écarte de nouvelles sanctions contre la Russie

Le président des États-Unis, Donald Trump, a exprimé mercredi sa frustration concernant l’état des négociations pour un accord de paix en Ukraine, écartant toutefois de nouvelles sanctions contre la Russie.

Interrogé lors d’un point presse à la Maison Blanche au sujet de ses dernières déclarations visant le président russe Vladimir Poutine – qu’il a récemment accusé de ‘’jouer avec le feu’’ -, Donald Trump a déclaré : "Nous ne sommes pas satisfaits de cette situation".

Le locataire de la Maison Blanche a indiqué qu’il attendait de voir les résultats des négociations d’ici quinze jours, refusant de s’exprimer sur les conséquences potentielles pour son homologue russe, rapporte Le Monde. ‘’Je ne peux pas vous le dire, mais je vous le ferai savoir dans environ deux semaines. Nous allons découvrir rapidement si [Poutine] veut ou non [mettre fin à la guerre]’’, a-t-il dit.

Et d’ajouter : ‘’Je suis très déçu par ce qui s’est passé il y a quelques nuits, où des personnes ont été tuées au milieu de ce que l’on pourrait appeler une négociation".


*France-Indonésie

Les entreprises françaises ont signé des contrats pour un total de 17 milliards d'euros

Les entreprises françaises ont signé, mercredi en Indonésie, des contrats pour un montant total de 17 milliards d'euros, a appris Anadolu d'une source à l'Elysée.

Les contrats ont été signés à l'occasion de la visite d'Etat du président Emmanuel Macron en Indonésie, mercredi et jeudi, à la tête d'une importante délégation composée de ministres et d'opérateurs économiques.

Selon la même source, Total Énergies, Hydrogène de France et Lesaffre étaient parmi les entreprises ayant signé des accords avec des firmes indonésiennes.

Le correspondant d'Anadolu a également appris la signature d'une lettre d'intention pour la vente d'avions de combat Rafale et d'équipements militaires, dont les détails n'ont pas été spécifiés.

"Nous avons un accord de coopération franco-indonésien en matière de défense. La France est l'un des principaux partenaires de l'Indonésie dans la modernisation des équipements de défense, notamment dans le développement de l'industrie de la défense par la production conjointe et le transfert de technologie", a déclaré le président indonésien Prabowo Subianto, mercredi, rapporté par l'agence de presse officielle Antara.


*France

Un rapport parlementaire recommande un "statut d’autonomie" de la Corse dans la Constitution

La commission des lois de l’Assemblée nationale française a approuvé, mercredi 28 mai, un rapport parlementaire qui recommande à l’unanimité l’inscription de la Corse comme ‘’collectivité à statut particulier’’ dans la Constitution.

Ce ‘’statut d’autonomie’’, est toutefois privé de pouvoir législatif réclamé par les nationalistes corses, selon France info.

Dans ce rapport de plus de 120 pages, la mission d’information présidée par le député Florent Boudié (Renaissance), également président de la commission des lois de l’Assemblée, a élaboré des recommandations sur l’avenir institutionnel de l’île.

Un projet constitutionnel pour l’autonomie de l’île avait été voté en mars 2024 par l’Assemblée de Corse.

En mars dernier, la commission des lois du Sénat n’avait pas adopté le rapport de sa propre mission d’information consacrée à l’avenir institutionnel de la Corse – une première dans l’histoire de l’institution.


*Allemagne

Projet de loi visant à durcir les lois sur l'immigration

Le nouveau gouvernement allemand de coalition de centre-droit a approuvé, mercredi, un projet de loi visant à durcir les dispositions réglementaires en matière d'immigration, quelques semaines à peine après son entrée en fonction.

Dans le cadre de ce projet de loi, les réfugiés originaires de certains pays ne pourront plus se prévaloir du regroupement familial pour faire venir des membres de leur famille en Allemagne. Le gouvernement a également l'intention de mettre fin à la procédure de naturalisation accélérée pour les immigrants particulièrement bien intégrés.

Les nouvelles lois sur l'immigration, qui doivent être approuvées par le Parlement allemand, affecteront également les personnes bénéficiant du statut dit de protection subsidiaire.

Il s'agit de réfugiés qui, bien qu'ils n'aient pas obtenu l'asile ou la protection en Allemagne, sont autorisés à rester dans le pays parce qu'ils sont confrontés à des persécutions politiques, à la torture ou à la peine de mort dans leur pays d'origine. De nombreux réfugiés provenant de pays en proie à la guerre civile entrent dans cette catégorie.


*Sénégal

Bassirou Diomaye Faye ouvre le dialogue national

Le dialogue national, un rendez-vous annuel au Sénégal, s’est ouvert mercredi au Centre de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad) sur le thème de la "Refondation du système politique".

Des personnalités politiques, de la société civile et d'autres organisations ont participé à la cérémonie d’ouverture présidée par le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye.

« Ces concertations, heureusement organisées en dehors de toute échéance électorale, nous offrent une opportunité unique de réfléchir avec sérénité et lucidité sur l’avenir de notre système politique », a relevé le président Faye.

« L’histoire politique récente de notre pays nous commande de réformer pour la postérité », a-t-il soutenu, assurant que lesdites réformes devraient s’inscrire dans le sens de renforcer les acquis démocratiques et garantir davantage la stabilité des institutions, d’expurger du système électoral tous les germes de dissensions, notamment entre pouvoir et opposition.


*CEDEAO

Le bloc ouest-africain reste « confiant » quant au retour du Mali, du Burkina Faso et du Niger

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est « confiante » quant à un retour du Mali, du Burkina Faso et du Niger au sein du bloc régional, a déclaré mercredi le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Tuggar.

« On a beaucoup parlé du départ de trois de nos États membres, au point d’en oublier les réalisations majeures de notre communauté. Mais la démocratie est un processus, pas un événement », a affirmé Tuggar lors de la cérémonie marquant le 50e anniversaire de la CEDEAO au Nigeria.

De son côté, le président de la Commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray, s’est réjoui que « même sans les frères qui ont quitté notre organisation », le bloc ouest-africain garde « la compréhension de la nécessité de continuer ensemble en tant que membres de la famille ouest-africaine ».

Le Mali, le Burkina Faso et le Niger – regroupés sous l’Alliance des États du Sahel (AES) – ont annoncé leur intention de se retirer de la CEDEAO le 28 janvier 2024, invoquant des sanctions jugées injustes et une influence étrangère perçue, à la suite de coups d’État militaires dans ces trois pays sahéliens.


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