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Berlin refuse de condamner le meurtre d'enfants palestiniens par Israël

-Les responsables allemands ont déclaré que le droit de légitime défense en droit international ne s’applique pas aux Palestiniens.

Mennatallah H. H. M. Said A.  | 13.05.2021 - Mıse À Jour : 13.05.2021
Berlin refuse de condamner le meurtre d'enfants palestiniens par Israël

Berlin

AA/Berlin

Le porte-parole du gouvernement fédéral allemand, Steffen Seibert, a refusé mercredi de condamner le meurtre d'enfants palestiniens par l’armée israélienne dans la bande de Gaza.

Seibert a déclaré lors d'une conférence de presse que la position de son pays était « très claire » concernant le meurtre d'enfants palestiniens à Gaza par l'armée de l'air israélienne.

En réponse à plusieurs questions pour savoir s’il condamnait les pratiques des forces israéliennes, le porte-parole du gouvernement fédéral allemand s’est contenté de dire: «Je n'ai rien à ajouter».

Les propos de Steffen Seibert, interviennent après que le porte-parole adjoint du ministère allemand des Affaires étrangères, Christopher Berger, a provoqué un tollé lors d'une conférence de presse qu'il a tenue il y a deux jours, dans laquelle il a déclaré que les Palestiniens « n'ont pas le droit à la légitime défense, car le droit international reconnait uniquement ce droit aux États souverains, et que les Palestiniens n’ont pas d’État. ».

Burger a souligné qu'Israël a « le droit de se défendre contre les attaques de missiles dans le cadre de sa légitime défense ».

Depuis lundi, 65 Palestiniens sont tombés en martyr, dont 16 enfants, 5 femmes et un homme âgé, et plus de 1000 autres ont été blessés, à la suite des raids israéliens continus sur Gaza, et des affrontements en Cisjordanie et à Jérusalem, selon des sources officielles palestiniennes. Alors que 6 Israéliens ont été tués dans des frappes de missiles lancées par les factions de la résistance palestinienne depuis Gaza.

Les hostilités se sont intensifiées dans les Territoires palestiniens à la suite des attaques « brutales » commises par la police et les colons israéliens, depuis le début du mois béni de Ramadan, le 13 avril, à Jérusalem, en particulier dans la région de «Bab al-Amoud», le quartier «Sheikh Jarrah», et autour de la mosquée Al-Aqsa.

*Traduit de l’arabe par Majdi Ismail


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