Afrique

Amérique du sud: large couverture médiatique des élections turques

- Les médias sud-américains ont relayé les résultats du scrutin en s'appuyant sur les données d'Anadolu

Mahmut Nabi, Mohammad Kara Maryam  | 16.05.2023 - Mıse À Jour : 17.05.2023
Amérique du sud: large couverture médiatique des élections turques

Bolivar

AA / Bogota / Mahmut Nabi

Les élections présidentielle et législatives turques, tenues dimanche, ont fait l'objet d'une large couverture médiatique en Amérique latine.

De nombreux médias et sites Web sud-américains ont commencé à suivre les résultats du dépouillement des votes immédiatement après la fin du processus de vote, mettant l'accent sur la large participation des électeurs, qui a dépassé 88 %.

Dans sa couverture des résultats du scrutin, les médias sud-américains ont relayé les données de l'Anadolu, soulignant que le président Recep Tayyip Erdogan a terminé le premier tour en tête et remporté la majorité des sièges parlementaires.

Le site d'information argentin Pagina 12, l'un des plus grands médias du continent, a rapporté qu'Erdogan a devancé le candidat de la coalition d'opposition, chef du Parti républicain du peuple (CHP), Kemal Kilicdaroglu, et qu'il avait de fortes chances au second tour.

La même source a ajouté que "l'Alliance du peuple" a remporté la majorité des sièges au parlement, notant qu'Erdogan a remporté toutes les élections organisées en 20 ans, et publiant de photos des célébrations de ses partisans après le dépouillement des votes.

À son tour, le journal argentin "Perville" a rapporté qu'aucun des candidats à la présidence n'avait obtenu plus de la moitié des voix, notant qu'Erdogan était le candidat favori du second tour.

De son côté, le journal argentin "La Nacion" a indiqué qu'Erdogan, qui est au pouvoir en Türkiye depuis 20 ans, devance son concurrent les plus proche de de plus de 4%.

Le journal a souligné qu'Erdogan, bien qu'il n'ait pas pu remporter le scrutin au premier tour, a prouvé une fois de plus qu'il est un politicien chevronné, expliquant qu'il est le candidat le mieux placé pour remporter à nouveau la présidence.

En Colombie, El Tiempo, l'un des plus anciens journaux du pays, a évoqué la décision d'organiser le second tour de la présidentielle turque, soulignant que les résultats étaient serrés au premier tour.

Le journal mentionne également que "l'Alliance du peuple" a remporté la majorité au Parlement.

Quant à l'agence de presse officielle du Pérou a souligné la supériorité du président Erdogan et de son parti aux élections présidentielle et législatives réunies, selon des données relayées par Anadolu.

À son tour, Clarin, le plus grand site d'information d'Amérique latine, a déclaré qu'Erdogan avait excellé aux élections sans les gagner.

Le site Internet basé en Argentine a ajouté que la Türkiye se dirigeait vers le second tour de la présidentielle pour la première fois de son histoire, soulignant l'importance géostratégique de la Türkiye en tant que membre de l'OTAN et trait d'union entre le Moyen-Orient et l'Europe.

Dans le même contexte, Telesur, l'un des sites d'information les plus importants au Venezuela, a rapporté que le taux de participation était élevé aux élections turques, signalant que le discours prononcé par le président Erdogan depuis le balcon du siège du Parti de la justice et du développement dans la capitale, Ankara, le soir des élections était largement suivi.

Le site a indiqué qu'il y a une différence de plus de deux millions de voix entre Erdogan et son rival le plus proche, Kemal Kilicdaroglu.

Le premier tour de l’élection présidentielle turque s’est tenu dimanche 14 mai. Le scrutin a opposé le président Recep Tayyip Erdogan, chef de l'Alliance du peuple, à deux adversaires. Le principal est Kemal Kilicdaroglu, candidat du Parti républicain du peuple (CHP) à la tête d’une coalition de six partis. Le second est Sinan Ogan, qui représente une alliance de quatre mouvements nationalistes.

Lundi, le président de la Commission électorale suprême de Türkiye, Ahmet Yener, a officiellement annoncé que le second tour de l'élection présidentielle aurait lieu le 28 mai, aucun candidat n'ayant obtenu plus de 50 % des voix.

*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi

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