AA - Genève - Hamza Gedikoğlu
La mort des quinze enfants dans la province d'Idlib au nord-est de la Syrie après une campagne de vaccination contre la rougeole, pourrait être causée par l'utilisation d'un vaccin mélangé avec une autre substance, l'atracurium, a annoncé, vendredi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS), lors d'une conférence de presse.
Le porte-parole de l'OMS, Christian Lindmeier, a indiqué au siège de l'Organisation des Nations Unies (ONU) à Genève, que l'OMS a dépêché une équipe d'experts pour assister ceux qui effectuent l'enquête à Idlib.
Selon les premières constatations, "il y aurait 50 autres enfants touchés par l'intoxication due au vaccin.", a expliqué le porte-parole.
Lindmeier a souligné l'importance de la poursuite de la campagne de vaccination qui reste vitale pour la santé des enfants.
Les responsables de la région avaient suspendu, mardi, la campagne de vaccination après la mort des enfants. La campagne était menée sous l'égide de l'OMS et l'Unicef.
Le Fond des Nations Unies pour l'enfance (Unicef) et l'OMS ont été choqués et attristés d'apprendre la mort d'au moins 15 jeunes enfants à Idlib, ont déclaré les deux organisations.
L'atracurium est une substance utilisée en anesthésie générale.