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Les Ecossais disent "non" à l'indépendance

Le taux de participation a été très élevé dépassant les 80%.

19.09.2014 - Mıse À Jour : 19.09.2014
Les Ecossais disent "non" à l'indépendance

AA - Edimbourg - Hamza Gedikoglu

Les Ecossais ont dit "non" à l'indépendance de leur pays vis à vis de la Grande-Bretagne lors du référendum qui s'est tenu jeudi.

Lors du référendum qui a eu lieu dans 32 circonscriptions de l'Ecosse, la campagne "Better Together" (Mieux ensemble) soutenue par le gouvernement britannique l'a emporté avec 55,4% contre 44,6%.

Le taux de participation a été très élevé dépassant les 80% au référendum. Plus de quatre millions d'Ecossais ont répondu à la question "L'Ecosse devrait-il être un pays indépendant?". Tous les Ecossais ayant plus de 16 ans soit 5 300 000 de citoyens, étaient invité à voter entre 7h00 et 22h00 (heure locale).

Par ailleurs, il est attendu que la reine Elizabeth II publie un message et que le Premier ministre britannique David Cameron commente le référendum. Cameron a félicité Alistair Darling, qui a mené la campagne "Better Together" sur son compte Twitter.

Le Premier ministre écossais Alex Salmond, à la tête du Parti national écossais (SNP) indépendantiste qui a mené la campagne de ''Yes Scotland'' (Oui l'Ecosse) a félicité la plus grande ville d'Ecosse, Glasgow où le "oui" l'a remporté. 

Les camps des indépendantistes et unionistes ont mené une vaste campagne au cours des deux dernières années à la suite de la signature du Traité d'Edimbourg en 2012 qui prévoit l'organisation d'un référendum sur l'indépendance.

La campagne de "Yes Scotland" plaidait en faveur de l'autodétermination des écossais tandis que la camp adverse "Better Together" affirmait que l'Ecosse restera plus puissante au sein du Royaume-Uni.

La loi de 'Scotland Act' de 1999 à l'époque du travailliste Tony Blair, avait engendré la création d'un Parlement autonome en Ecosse et lui a accordé l'autonomie dans les domaines de l'éducation, de la santé, de l'agriculture et de la culture. En revanche, c'est Le gouvernement britannique qui fixe la politique en matière de relations extérieures, de défense, d'immigration, de subventions publiques, de fiscalité ainsi que dans le secteur de l'énergie.

En cas de ''non'' à l'indépendance, les nationalistes poursuivraient leur campagne, surtout à l'approche du référendum que le Parti conservateur envisage d'organiser en 2017 sur la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE. Le SNP qui désire rester membre de l'UE organiserait son propre référendum, estiment les experts. 

Le gouvernement britannique a plaidé pour l'extension des compétences du Parlement autonome de l'Ecosse si les Ecossais s'opposaient au projet d'indépendance.

 
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