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Togo : L’action ville morte partiellement suivie

Lassaad Ben Ahmed  | 18.06.2018 - Mıse À Jour : 18.06.2018
Togo : L’action ville morte partiellement suivie

Togo

AA / Tunis

L’action « Togo morte », lancée lundi par la coalition des 14 partis de l’opposition, n’a été suivie que partiellement par les Togolais, ont rapporté les médias locaux.

D’après un reportage réalisé par le site d’information « Icilome », l’activité tournait au ralenti, lundi dans certains quartiers, elle était paralysée dans d’autres et normale dans certains endroits.

«La journée «Togo mort» a été plus suivie dans certains quartiers que d’autres», a rapporté le journal électronique, faisant entendre qu’«au moment où certains Togolais tiennent au respect de ce mot d’ordre, d’autres, préoccupés par leur quotidien, se voient obligés de vaquer à leurs occupations».

Le journal, note par ailleurs une présence remarquable des hommes en uniformes et souligne une ambiance visiblement tendue.

D’autres médias décrivent des artères de la Capitale presque désertes et des marchés vides, alors que d’habitude, ces endroits sont animés et peuplés.

Le parti Unir, au pouvoir, considère que l’action « Togo mort » a échoué et taxe l’opposition de manque d’inspiration à convaincre les populations.

«À Unir, nous disons non à la paresse. A Unir, nous disons non à la nonchalance. C'est pour cela que ce lundi 18 juin, nous irons vaquer à nos occupations habituelles, c'est un lundi comme les autres», a déclaré le parti de la majorité présidentielle dans un communiqué diffusé lundi.

Pour rappel, l’action "Togo mort" a été initiée par la coalition des 14 partis de l’opposition suite à l’interdiction des manifestations de rue, il y a deux semaines.

L’opposition a décidé de reprendre la contestation suite à l’échec d’une session de dialogue lancée le 19 février 2018, mais interrompue à deux reprises faute de compromis sur le rétablissement de la Constitution de 1992.

Le 23 mars dernier, le dialogue a été suspendu, malgré les efforts du président ghanéen Nana Akufo Addo, qui joue le rôle de facilitateur entre le pouvoir et l’opposition.

Depuis presque une année l’opposition réclame le départ du président Faure Gnassingbé et le retour à la Constitution de 1992, qui limite le nombre de mandats présidentiels à deux fois cinq ans.


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