Politique
Paris salue «la dignité» des manifestants algériens
« Ce qui se passe en Algérie a un fort retentissement dans notre pays», a déclaré le porte-parole du gouvernement français Benjamin Griveaux
Lassaad Ben Ahmed |
11.03.2019 - Mıse À Jour : 13.03.2019
France
AA / France / Fawzia Azzouz
Le porte-parole du gouvernement français Benjamin Griveaux a salué lundi, lors d’un point presse à l’issue du conseil des ministres, « la dignité et la retenue » des manifestants algériens mobilisés contre un cinquième mandat du président Bouteflika.
« Ce qui se passe en Algérie a un fort retentissement dans notre pays », a-t-il déclaré.
Depuis près de trois semaines, l’Algérie est le théâtre d’un mouvement de contestation inédit dans le pays où la population est mobilisée par millions pour réclamer le retrait de la candidature de l’actuel Président, Abdelaziz Bouteflika, en poste depuis 1999.
« Nous observons avec beaucoup d'admiration le calme » des Algériens mobilisés dans « la dignité et la retenue », a déclaré le porte-parole de Matignon.
Et de poursuivre : « L'Algérie est un pays souverain. C’est au peuple algérien et à lui seul qu'il revient de choisir ses dirigeants et son avenir » en respectant « la transparence et la liberté du processus » électoral.
Benjamin Griveaux estime, par ailleurs, que « la stabilité, la sécurité et le développement de l'Algérie sont essentiels », dans la mesure où c’est « un pays clé en Afrique et évidemment en Méditerranée ».
Il a enfin insisté sur le fait que « l'Algérie est un pays ami de la France ».
Cette déclaration intervient au lendemain d’une mobilisation de grande ampleur à Paris.
Près de 15000 personnes issues de la diaspora algérienne en France se sont réunies sur la place de la République, déployant des centaines de drapeaux algériens et brandissant des slogans pour réclamer un renouveau politique.
Bouteflika est, quant à lui, retourné en Algérie dimanche après un séjour à l’hôpital de Genève des examens médicaux, selon la présidence du pays.
Pour rappel, l’élection présidentielle se déroulera le 18 avril prochain. La candidature de l’actuel président âgé de 82 ans et qui souffre des séquelles d’un accident vasculaire cérébral fait l’objet des plus grandes crispations de la jeunesse.
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Le porte-parole du gouvernement français Benjamin Griveaux a salué lundi, lors d’un point presse à l’issue du conseil des ministres, « la dignité et la retenue » des manifestants algériens mobilisés contre un cinquième mandat du président Bouteflika.
« Ce qui se passe en Algérie a un fort retentissement dans notre pays », a-t-il déclaré.
Depuis près de trois semaines, l’Algérie est le théâtre d’un mouvement de contestation inédit dans le pays où la population est mobilisée par millions pour réclamer le retrait de la candidature de l’actuel Président, Abdelaziz Bouteflika, en poste depuis 1999.
« Nous observons avec beaucoup d'admiration le calme » des Algériens mobilisés dans « la dignité et la retenue », a déclaré le porte-parole de Matignon.
Et de poursuivre : « L'Algérie est un pays souverain. C’est au peuple algérien et à lui seul qu'il revient de choisir ses dirigeants et son avenir » en respectant « la transparence et la liberté du processus » électoral.
Benjamin Griveaux estime, par ailleurs, que « la stabilité, la sécurité et le développement de l'Algérie sont essentiels », dans la mesure où c’est « un pays clé en Afrique et évidemment en Méditerranée ».
Il a enfin insisté sur le fait que « l'Algérie est un pays ami de la France ».
Cette déclaration intervient au lendemain d’une mobilisation de grande ampleur à Paris.
Près de 15000 personnes issues de la diaspora algérienne en France se sont réunies sur la place de la République, déployant des centaines de drapeaux algériens et brandissant des slogans pour réclamer un renouveau politique.
Bouteflika est, quant à lui, retourné en Algérie dimanche après un séjour à l’hôpital de Genève des examens médicaux, selon la présidence du pays.
Pour rappel, l’élection présidentielle se déroulera le 18 avril prochain. La candidature de l’actuel président âgé de 82 ans et qui souffre des séquelles d’un accident vasculaire cérébral fait l’objet des plus grandes crispations de la jeunesse.
