AA / France / Fawzia Azzouz

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian a déclaré, jeudi, dans une interview parue dans la presse française que Paris restait engagée en Libye «pour combattre le terrorisme».

La lutte contre le terrorisme « est notre objectif prioritaire dans la région, et depuis longtemps », a-t-il insisté avant de poursuivre en rappelant que la France était engagée dans le Sahel africain via l’opération Serval devenue Barkhane depuis 2013.

Il a expliqué, par ailleurs, dans une interview accordée au journal Le Figaro que « la plupart des armes venaient de Libye et que beaucoup de groupes y avaient des bases arrières, à commencer par Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb Islamique) ».

Le chef de la diplomatie française a, enfin, exprimé la volonté de Paris d’obtenir un cessez-le-feu qui pourrait permettre de relancer les négociations pour organiser des élections.

Accusée depuis des mois de soutenir le général à la retraite Khalifa Haftar en Libye, la France avait dû clarifier sa position courant avril en condamnant l’offensive menée sur Tripoli quelques jours auparavant.

« On dit souvent que la France aurait des velléités de placer Haftar au pouvoir. Or nous avons toujours tout fait pour consolider la place du gouvernement légitime et remettre l'Onu au centre du jeu. Il n'y a pas de plan caché ni de double discours », avait expliqué une source diplomatique au Journal du dimanche (JDD) dans son édition du 9 avril dernier.