AA/Tunis
Emmanuel Macron a dénoncé jeudi en Conseil des ministres une « désinhibition de la violence » après le meurtre d’une surveillante dans un collège à Nogent (Haute-Marne) et appelé à « s’attaquer à toutes les causes » de ce phénomène dans toute sa « diversité », ont rapporté des médias locaux.
« Il a parlé (..) d’une montée, une désinhibition de la violence dans notre pays pour laquelle il va falloir évidemment apporter des solutions », a déclaré la porte-parole du gouvernement Sophie Primas à l’issue du Conseil citée par Le parisien.
« C’est un travail qui va consister à s’attaquer à (..) toutes les causes, dans leur diversité », a-t-il ajouté.
Le président de la République a, en outre, « salué la réaction du gouvernement. Il a encouragé les différentes mesures qui sont ou vont être prises » et insisté sur le fait qu’« il n’y a pas de mesure magique, c’est un travail de longue haleine », a précisé Sophie Primas.
La garde à vue de l’adolescent de 14 ans suspecté d’avoir poignardé une surveillante mardi à Nogent (Haute-Marne) a pris fin ce jeudi matin. Il est déféré au parquet de Dijon qui requiert sa mise en examen pour « meurtre d’une personne chargée de mission de service public » mais aussi pour « violences volontaires » contre un gendarme lors de son interpellation. Le parquet de Dijon requiert également son placement en détention provisoire., rappelle le quotidien français.