Économie

Jordanie / Finances : ''Le budget 2021 est le plus difficile en raison de la crise sanitaire''

- Les Jordaniens ont traversé une crise sans précédent en 2020.

Hajer Cherni  | 17.01.2021 - Mıse À Jour : 17.01.2021
Jordanie / Finances : ''Le budget 2021 est le plus difficile en raison de la crise sanitaire''

Amman

AA / Amman

Le ministre jordanien des Finances, Mohamed Al-Assaas, a déclaré, dimanche, que le projet de budget de l'année 2021 est le plus difficile pour le Royaume, en raison des répercussions de la pandémie du coronavirus et les circonstances exceptionnelles que travers le pays.

C'est ce qui ressort de son allocution autour du budget qui comprend les deux projets de loi de finances générale et la loi sur les budgets des administrations publiques 2021, devant le Parlement.

''Les Jordaniens ont traversé une crise sans précédent en 2020'', a-t-il lancé.

La Jordanie a fermé de nombreuses installations vitales du 17 mars à la fin du mois de mai dernier, avant de reprendre les mesures par intermittence jusqu'à aujourd'hui, pour endiguer la propagation du virus.

Le ministre a prévu une récession de 3 % en 2020, le plus bas au monde, vu de l'impact de l'économie mondiale par les mesures de confinement.

"En ce qui concerne le projet de budget pour 2021, on s'attend à ce que le déficit atteigne les 2,05 milliards de dinars (2,89 milliards de dollars) après dons, contre 2,1 milliards de dinars (2,96 milliards de dollars) pour l'année 2020'', a-t-il dit.

Quant aux dépenses totales, elles ont été estimées à 9,93 milliards de dinars (14 milliards de dollars), contre les 9,36 milliards de dinars (13,19 milliards de dollars) réévaluées pour 2020.

Cependant, la valeur des revenus attendus, selon le nouveau projet budgétaire, s'établit à 7,8 milliards de dinars (11,1 milliards de dollars), contre 7,2 milliards de dinars (10,1 milliards de dollars) réestimés pour 2020.

Le ministre prévoit, également, une baisse des subventions étrangères à 577 millions de dinars (813,5 millions de dollars) cette année, contre les 851 millions de dinars (1,19 milliard de dollars) réévalués pour 2020.

Le projet de budget permettra une croissance de l'économie du Royaume estimée à 2,5 % en 2021.

Mohamed Al-Assaas a expliqué que "les impôts indirects représentent la majorité des revenus, et qu'il est impossible de les réduire".

"Le gouvernement a pris des mesures qui auraient atténué la crise du secteur privé", a-t-il conclu.

*Traduit de l'arabe par Hajer Cherni.

Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.