Türkİye

Turquie: Des Kurdes syriens arrachés à leur pays par le YPG/PKK

- Une des réfugiées kurdes du camp a affirmé avoir fui l'oppression et les exactions de l'organisation terroriste YPG/PKK et qu'elle et ses enfants se sentent en sécurité en Turquie

Rauf Maltaş, Ayvaz Çolakoğlu  | 18.01.2019 - Mıse À Jour : 18.01.2019
Turquie: Des Kurdes syriens arrachés à leur pays par le YPG/PKK

Şanlıurfa

AA - Sanliurfa (Turquie) - Ayvaz Colakoglu

Après avoir fui leur pays en raison des exactions de l'organisation terroriste YPG/PKK, environ 17 000 Kurdes syriens, en majorité des femmes et des enfants, tentent de poursuivre leurs existences dans un camp de réfugiés installé à Suruc, district de la province de Sanliurfa, dans le sud de la Turquie.

L'ensemble des Kurdes syriens vivant depuis plus de quatre années dans le camps de Suruc, ont fui les affrontements à Ayn al-Arab (Kobani), laissant derrière eux tous leurs biens, pour se réfugier en Turquie.

À l'intérieur des camps, des magasins, écoles et hôpitaux sont au service des réfugiés syriens.

Le directeur du camp de Suruc, Huseyin Saygin, a rappelé, dans un entretien avec des journalistes, jeudi, au sujets des activités menées dans le camp, que la Turquie a toujours été, tout au long de son histoire, du côté des opprimés.

"Actuellement, nous accueillons environ 17 000 personnes dont 7 000 enfants. 60% des adultes sont des femmes. Ici, nous fournissons à nos invités les services de bases comme le logement, la santé et l'éducation", a-t-il indiqué.

Les journalistes ont également eu l'occasion de recourir aux témoignages des réfugiés du camp.

L'une d'entre eux, Aïcha Ferdani, vit dans le camp depuis trois ans avec ses cinq enfants.

Cette dernière a affirmé avoir fui l'oppression et les exactions de l'organisation terroriste YPG/PKK et qu'elle et ses enfants se sentent en sécurité en Turquie.

"Les organisations terroristes nous ont arraché à notre patrie. Ils ont fait pleuvoir des bombes sur nos maisons. Lorsque nous avons compris qu'il n'était plus possible de continuer à vivre dans notre pays, nous sommes venus en Turquie. Je veux dire un grand merci au peuple et à l'État turc, pour nous avoir accueilli de cette manière", a-t-elle souligné.


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