AA / Ankara

Le ministère turc de la Défense a condamné, fermement, dimanche, l’autodafé du drapeau turc par des extrémistes grecs dans la ville de Thessalonique.

C’est ce qui ressort d’un post mis en ligne, dimanche, par le ministère turc de la Défense, qui a été posté sur son compte Twitter, dans lequel le département commente des réactions grecques à la réouverture à la prière de la mosquée de Sainte-Sophie à Istanbul.

Le ministère « condamne fermement et dénonce l’autodafé du drapeau turc à Thessalonique en Grèce ».

« Les mains qui ont atteint notre cher drapeau seront brisées et la Grèce doit mettre fin immédiatement de pareilles provocations », poursuit le post.

Il convient de noter que l’ensemble des églises et monastères en Grèce ont sonné le glas, vendredi, et des rituels de deuil ont été organisés à l’intérieur de ces lieux de culte, , de même que les drapeaux ont été mis en berne, et ce concomitamment, à l’accomplissement de la première Grande prière hebdomadaire au sein de la mosquée de Sainte-Sophie à Istanbul.

Le vendredi 24 juillet courant, la première Grande prière hebdomadaire a été accomplie à Sainte-Sophie, en présence du président Recep Tayyip Erdogan, après que la Haute Cour administrative turque ait annulé, le 10 juillet, la décision du Conseil des ministres, en date du 24 novembre 1934, portant changement du statut de Sainte-Sophie de mosquée en musée.

Située dans le quartier « Sultan Ahmet » de la ville d’'Istanbul, Sainte-Sophie est un édifice artistique et architectural unique en son genre, qui a été utilisé pendant 481 ans comme mosquée, puis transformée en musée en 1934, en musée. Il s’agit de l’un des monuments architecturaux les plus en vue dans l'histoire du Moyen-Orient.