AA / Ankara

Le ministère turc des Affaires étrangères a dénoncé les déclarations de la présidente grecque Katerina Sakellaropoulou sur l’histoire turque moderne.

C’est ce qui ressort d’une déclaration publiée par le ministère, jeudi, concernant des déclarations de la présidente grecque ciblant l'histoire turque moderne lors d'un discours d’une cérémonie d'introduction d’un palais qu’elle envisage de construire dans la capitale, Athènes.

Le communiqué a confirmé que les allégations de la présidente grecque ne changent rien au fait que c'est la Grèce qui a tenté d’occuper l'Anatolie et que l'armée grecque a commis des crimes contre l’humanité, en particulier contre des civils innocents dans la région occidentale de l’Anatolie.

"Nous rappelons-encore que la Grèce est obligée de réparer les dommages causés par ses actions en violation des lois de la guerre, conformément à l'article 59 du Traité de paix de Lausanne, crimes également inclus dans le rapport de la Commission d'enquête alliée", a déclaré Ankara.

Le ministère turc a souligné que "les fausses accusations portées par la Grèce nuisent aux efforts pour la création d’une atmosphère de dialogue sincère dans la manière de résoudre les problèmes entre les deux pays", notant que ces attitudes et comportements ne sont pas conformes aux responsabilités attendues des responsables de l’État.

Et de terminer : "Dans ce contexte, nous invitons à nouveau notre voisine la Grèce à la raison et à la compréhension constructive".

*Traduit de l’arabe par Issa Aliou