AA / Ankara

Le porte-parole du Parti pour la Justice et le Développement (AK Parti), Omer Celik a condamné les décisions de la Grèce qui violent le Traité de Lausanne à l'égard de la minorité turque de la Thrace occidentale.

Celik a animé, lundi, une conférence de presse au siège du parti à Ankara, la capitale de la Türkiye.

"L'article 40 du Traité de Lausanne garantit à la minorité turque le droit d'établir ses propres écoles et organisations caritatives et d'élire ses propres muftis. Cet article 40 donne cette autorité à la minorité turque. Le violer est une violation du Traité Lausanne par la Grèce", a-t-il rappelé.

Il a par ailleurs souligné que les arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) proposent également un cadre qui soutient cette approche de la minorité turque.

Quant au sujet des musulmans tués dans l'État américain du Nouveau-Mexique au cours des 9 derniers mois, le porte-parole de l'AK Parti a déclaré: "Neuf mois, c'est très long. Dans un pays doté d'une solide organisation de sécurité et de renseignement comme les États-Unis, ces personnes auraient déjà dû être démasqués depuis longtemps. Le fait que les meurtres aient été commis l'un après l'autre en l'espace de neuf mois montre à quel point cette situation est alarmante. Nous attendons des autorités des États-Unis d'Amérique qu'elles veillent à ce que ces meurtres en série soient mis au jour en se concentrant pleinement ici et que ces meurtriers soient punis par la loi."

Omer Celik a réitéré que la Türkiye condamne l'attaque d'Israël sur Gaza qui, a-t-il noté, est "illégale et illégitime".

"Il n'y a aucun aspect humanitaire et légal à ces attaques d'Israël. Cela ne saurait s'expliquer par des motifs de défense", a-t-il conclu.

*Traduit du turc par Alex Sinhan Bogmis