AA/Nice/Feiza Ben Mohamed

Le G7 réuni depuis vendredi au Royaume-Uni, va partager un milliard de dose de vaccins anti-Covid-19, en faveur des pays les plus pauvres, a annoncé dimanche le Président français, Emmanuel Macron, en conférence de presse.

Sur cette enveloppe vaccinale, la France va fournir « 60 millions de doses d’ici la fin de l’année ».

Les participants au G7 (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Canada, Japon, France et Italie), veulent ainsi accélérer la campagne de vaccination mondiale pour espérer atteindre le plus rapidement possible un taux d’immunité acceptable.

« L’objectif concret que nous devions nous fixer était (…) de 40% de population vaccinée d’ici la fin de l’année et 60% au printemps prochain, pour l’Afrique en premier chef mais cela vaut aussi pour » d’autres régions du monde qui sont dans le besoin en la matière, explique le chef de l’Etat.

Il souhaite par ailleurs que les pays du G7 continuent de « coordonner leurs politiques budgétaires » et estime que « les prochains mois seront décisifs pour réussir un retour à la croissance mondiale ».

Emmanuel Macron considère ensuite que « l’important en matière de lutte contre les inégalités » est également de pouvoir instaurer une « imposition minimale des multinationales à hauteur de 15% » et « d’adapter la fiscalité à l’économie numérique avec une fiscalité plus juste ».

Il assure qu’à ce propos, les États du G7 ont « décidé d’avancer ensemble ».

Selon lui « ce G7 a permis » de mettre en lumière des divergences avec d’autres pays comme la Russie ou la Chine, sur certains points importants en matière de politique internationale.

Après l’annonce, par la Maison Blanche, d’un accord du G7 pour le déploiement d’une enveloppe de 40 milliards de dollars pour développer les infrastructures des pays en développement pour contrer l’influence des « routes de la soie », Emmanuel Macron a tenu à préciser que « le G7 n’est pas un club hostile à la Chine ».