Sante, Afrique

RDC/Ebola : Un premier cas confirmé à Butembo

-Depuis le déclenchement de l'épidémie début août dernier 85 personnes ont trouvé la mort dont 54 parmi les cas confirmés.

Nadia Chahed  | 05.09.2018 - Mıse À Jour : 05.09.2018
RDC/Ebola : Un premier cas confirmé à Butembo

Congo, The Democratic Republic of the


AA / Kinshasa / Pascal Mulegwa 

Un premier cas d'Ebola a été confirmé mercredi à Butembo (territoire de Lubero) dans l'est de République démocratique du Congo (RDC) où 85 personnes sont mortes depuis le déclenchement de l'épidémie le 01er août dernier dont 54 parmi les cas confirmés.

L'information a été confirmée à Anadolu par Jessica Ilunga , la chargé de communication du ministère congolais de la Santé.

"C'est une nouvelle troublante pour une population très investie dans les affaires. l'objectif pour les équipes soignantes serait d'isoler ce cas et ses contacts sinon nous risquons de vivre une situation explosive", a déclaré à Anadolu Sylvain Kanyamanda, le maire de Butembo.

Ville de plus d'un million d'habitants, Butembo est considéré comme la capitale économique de la province du Nord-Kivu, riche en minerais et qui approvisionne d'autres provinces voisines en produits importés de l'étranger.

Comme la ville de Beni où l'épidémie s'est déclenchée, Butembo est entourée de plusieurs localités contrôlées par des miliciens qui s'attaquent régulièrement aux positions de l'armée:

Partie de Mangina, une localité du territoire de Beni, l'épidémie s'est vite propagée pour atteindre la ville même de Beni, ensuite la ville de Mandima dans la province de l'Ituri ( voisine de celle du nord-Kivu) avant d'être signalée à Oicha, près de Beni et enfin à Butembo.

Cette épidémie est la dixième que vit la RDC depuis 1976. Mais c'est la première fois que le virus sévit dans une zone de conflit armé.

Elle s'est déclarée une semaine après la fin neuvième qui a touché la province de l'Équateur, dans nord-ouest du pays où elle a fait 33 morts.De part la grande mobilité de la population et les affrontements chroniques entre soldats, rebelles et miliciens, l'Organisation Mondiale de la santé (OMS) a jugé très élevé le risque de propagation de l'épidémie et estime qu'elle ne sera pas facile à maîtriser.

Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
A Lire Aussi
Bu haberi paylaşın