AA / Paris / Ümit Dönmez
La ministre de la Santé Stéphanie Rist a exhorté les Français à reprendre le port du masque, alors que la grippe saisonnière s’étend sur tout le territoire.
Invitée sur BFMTV ce mercredi 17 décembre, elle a souligné l’importance de « mettre un masque » en cas de symptômes. La ministre a précisé : « Il est très important de rappeler que lorsqu'on est enrhumé, c'est mieux de mettre un masque parce que vous évitez la propagation » du virus. Elle a reconnu que « tous les Français connaissent ce discours », mais a jugé essentiel de le répéter, estimant que c’était son devoir.
Selon les dernières données de Santé publique France, la circulation du virus s’est intensifiée dans presque toutes les régions métropolitaines. « On est dans les chiffres habituels », a nuancé la ministre, tout en appelant les personnes à risque — les plus de 65 ans, les femmes enceintes ou les personnes immunodéprimées — à se faire vacciner rapidement.
Stéphanie Rist a également rappelé l’efficacité des gestes barrières : se laver les mains régulièrement et aérer les pièces, en particulier en période hivernale. Elle a cherché à rassurer la population, estimant qu’« une épidémie de grippe ne signifie pas que tous les Français sont en urgence ou dans des services de réanimation ». Selon elle, la vaccination permet notamment de limiter les passages aux urgences.
Alors qu’un nouveau variant plus robuste, baptisé « sous-clade K », circule, la ministre a précisé qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter outre mesure : « Tous les ans, il y a des variants différents », a-t-elle indiqué, en assurant que « le vaccin fonctionne sur les différents variants qui existent ».
D’après BFMTV, 11,4 millions de doses de vaccin ont déjà été délivrées cette année, soit une hausse de 15,6 % par rapport à 2024. Parmi elles, 7,5 millions ont été administrées par des pharmaciens, un chiffre en augmentation de près de 30 %.
La grippe saisonnière revient chaque hiver, mais sa gestion reste un enjeu de santé publique majeur, notamment pour éviter la saturation des hôpitaux. Alors que d'autres virus, comme le Covid-19 ou la bronchiolite, continuent aussi de circuler, l’hiver s’annonce chargé pour les services de soins.