Politique

Trump : la libération de Michael White ouvre la porte à un accord avec l'Iran

La libération de White intervient au lendemain du retour en Iran du scientifique iranien, Sirios Asghari, qui a été acquitté de fraude et de vol de secret commercial en novembre

Mourad Belhaj  | 05.06.2020 - Mıse À Jour : 06.06.2020
Trump : la libération de Michael White ouvre la porte à un accord avec l'Iran

Washington DC

AA / Washington / Michael Hernandez

La libération d'un vétéran de la Marine américaine, qui était détenu en Iran, montre qu'un accord avec Téhéran pourrait être possible, a déclaré jeudi le président Donald Trump.

Michael White a quitté l'Iran, jeudi, à bord d'un avion suisse. Il a atterri à Zurich, en Suisse, et embarquera "bientôt" dans un avion pour les États-Unis, a déclaré Trump sur Twitter après avoir confirmé sa libération.

"Merci à l'Iran, cela montre qu'un accord est possible !" a déclaré Trump, se référant probablement à un accord avec la République islamique, auquel aspire son administration depuis mai 2018, date à laquelle il s’était unilatéralement retiré l'Accord de Vienne sur le nucléaire iranien (mai 2018), en dépit des objections de tous les autres signataires.

Trump maintient que l'accord sur le nucléaire iranien était insuffisant pour freiner le programme nucléaire de Téhéran. Il souhaite également qu'un accord futur couvre toutes les activités iraniennes qu'il considère comme "malveillantes" dans la région.

L'Accord de Vienne sur le nucléaire iranien, négocié par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, l'Allemagne, l'UE et l'Iran, a imposé des restrictions sans précédent au programme nucléaire de Téhéran, en échange de l’allègement des sévères sanctions économiques. Trump avait reconduit ces sanctions après son retrait de l’accord sur le nucléaire iranien, ce qui a irrité Téhéran.

Les relations entre les États-Unis et l'Iran ont atteint un point critique suite à la reconduction des sanctions, à une série d'attaques dans la région que Trump impute à l'Iran, ainsi que le feu vert du président américain, plus tôt cette année, à l’assassinat du Général Qasem Soleimani, l'ancien commandant de la "Force Al-Qods", unité d'élite du Corps des Gardiens de la révolution islamique en Iran.

White, dont la famille dit qu’il souffre de problèmes de santé, faisait partie d'un grand nombre de prisonniers libérés en Iran en raison de préoccupations pour leur santé, alors que le coronavirus se propage rapidement dans ce pays. Il aurait été testé positif à la Covid-19.

La libération de White intervient au lendemain du retour en Iran du scientifique iranien, Sirios Asghari, qui a été acquitté de fraude et de vol de secret commercial en novembre, mais qui était détenu depuis lors par les services d’immigration des Etats Unis et aurait contracté le coronavirus.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj

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