Politique

Remise en cause du droit à l’avortement: la France qualifie de «consternante» la décision de la Cour suprême américaine

Ekip  | 25.06.2022 - Mıse À Jour : 26.06.2022
Remise en cause du droit à l’avortement: la France qualifie de «consternante» la décision de la Cour suprême américaine

France

AA/Nice/Feïza Ben Mohamed

La France estime « consternante » la « décision de la Cour suprême des États-Unis d’Amérique qui remet en cause la protection constitutionnelle du droit à l’avortement », dans un communiqué publié vendredi soir par le ministère des Affaires étrangères.

Paris estime que cette décision « met en péril de longues années de combat pour l’égalité de droits entre les femmes et les hommes ».

Dans son écrit, le ministère des affaires étrangères considère que ce « retour en arrière vient souligner l’importance » du « combat pour que le droit à l’avortement, inhérent à celui de disposer librement de son corps, soit reconnu comme un droit fondamental et ne puisse ainsi plus jamais être remis en cause ».

Qualifiant le droit à l’avortement « d’enjeu de santé et de survie pour les jeunes filles et les femmes », la France, se dit « plus que jamais déterminée à travers sa diplomatie féministe à faire progresser les droits des femmes et des filles, en tous lieux et en toutes circonstances ».

Parallèlement à cette déclaration, Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée Nationale (majorité présidentielle), a fait savoir ce samedi matin qu’une proposition de loi visant à faire inscrire le droit à l’avortement dans la constitution allait être initiée par le groupe parlementaire.

« En France, nous garantissons et faisons progresser les droits des femmes. Nous les sanctuarisons.
Dès aujourd'hui, avec mon groupe Renaissance, nous déposons une proposition de loi constitutionnelle pour protéger l'accès à l'IVG » a-t-elle indiqué au cours d’une interview à France Inter.

À noter que le président Emmanuel Macron a lui aussi rapidement à l’annonce de la remise en cause du droit à l’avortement aux Etats-Unis.

Le chef de l’Etat a en effet manifesté sa « solidarité avec les femmes dont les libertés sont aujourd’hui remises en cause par la Cour suprême des États-Unis d’Amérique » dans une publication sur les réseaux sociaux.

Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.