AA / Washington / Michael Hernandez

Washington a imposé vendredi de nouvelles sanctions à l'encontre de l'Iran, inscrivant sur une liste noire 31 entités et individus soupçonnés d'appuyer les "activités iraniennes liées à la prolifération nucléaire".

Toutes les personnes sur la liste noire sont liées à l'Organisation iranienne pour l'innovation et la recherche défensive, ou SPND, a annoncé le département d'Etat dans un communiqué annonçant les nouvelles sanctions.

"Les États-Unis condamnent fermement les efforts de l'Iran pour maintenir son groupe d'anciens chercheurs en armement nucléaire, préserver leur travail et poursuivre ses activités d'acquisition délicates", a déclaré le porte-parole adjoint du département d'Etat, Robert Palladino.

Le responsable américain a également averti que d'autres Iraniens travaillant pour le programme nucléaire du pays risquaient d'être sanctionnés.

Les sanctions de ce vendredi font suite à la décision américaine de se retirer de l’accord historique de 2015 sur le nucléaire iranien.

Le président Donald Trump avait longtemps critiqué l'accord avant de se retirer officiellement en mai 2018.

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Russie, États-Unis, France, Chine et Grande-Bretagne), ainsi que l'Allemagne, avaient signé, en 2015, un accord avec l'Iran concernant son programme nucléaire.

L'accord prévoit, en échange de la levée des sanctions, l'engagement de Téhéran à renoncer, pour une période d'au moins 10 ans, à des parties vitales de son programme nucléaire et à le restreindre considérablement, afin d'empêcher l'Iran d'acquérir la capacité de développer des armes nucléaires.