Politique
Le Maroc condamne la publication en France des caricatures outrageuses du prophète Mohammed
1 23 |
26.10.2020 - Mıse À Jour : 26.10.2020
Ile-de-France
AA/Nice/Feïza Ben Mohamed
Le « Maroc condamne vigoureusement la poursuite de la publication des caricatures outrageuses à l’Islam et au Prophète Mohammed », a fait savoir dimanche soir le premier ministre Saad Dine El Otmani sur les réseaux sociaux.
Le gouvernement marocain estime que ces caricatures sont « des actes qui reflètent l’immaturité de leurs auteurs ».
Alors qu’une vague de révolte s’élève dans le monde arabe et musulman pour dénoncer l’acharnement de certains médias français à republier des caricatures du prophète Mohammed, le Maroc se joint aux contestations.
« La liberté d’expression ne saurait, sous aucun motif, justifier la provocation insultante et l’offense injurieuse de l’Islam qui compte plus de 2 milliards de fidèles » fustige El Otmani.
Le chef du gouvernement réaffirme par ailleurs qu’ « autant qu’il condamne toutes les violences obscurantistes et barbares prétendument perpétrées au nom de l’Islam, le Maroc s’élève contre ces provocations injurieuses des sacralités de la religion musulmane ».
« Le Royaume du Maroc, à l’instar des autres pays arabes et musulmans, appelle à cesser d’attiser le ressentiment et à faire preuve de discernement et de respect de l’altérité, comme prérequis du vivre-ensemble et du dialogue serein et salutaire des religions » écrit enfin le ministère des affaires étrangères dans un communiqué que l'Agence Anadolu a pu consulter.
Cette prise de position s’inscrit dans un mouvement beaucoup plus global où plusieurs pays musulmans dénoncent la publication de ces caricatures.
Certains pays, comme le Koweït, ou encore le Qatar, ont lancé un appel au boycott des produits français et ont vidé les commerces de produits exportés, comme le fromage.
Dans un communiqué diffusé dimanche après-midi, la diplomatie française affirme que « les appels au boycott sont sans aucun objet et doivent cesser immédiatement, de même que toutes les attaques dirigées contre » Paris et « instrumentalisées par une minorité radicale ».
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
Le « Maroc condamne vigoureusement la poursuite de la publication des caricatures outrageuses à l’Islam et au Prophète Mohammed », a fait savoir dimanche soir le premier ministre Saad Dine El Otmani sur les réseaux sociaux.
Le gouvernement marocain estime que ces caricatures sont « des actes qui reflètent l’immaturité de leurs auteurs ».
Alors qu’une vague de révolte s’élève dans le monde arabe et musulman pour dénoncer l’acharnement de certains médias français à republier des caricatures du prophète Mohammed, le Maroc se joint aux contestations.
« La liberté d’expression ne saurait, sous aucun motif, justifier la provocation insultante et l’offense injurieuse de l’Islam qui compte plus de 2 milliards de fidèles » fustige El Otmani.
Le chef du gouvernement réaffirme par ailleurs qu’ « autant qu’il condamne toutes les violences obscurantistes et barbares prétendument perpétrées au nom de l’Islam, le Maroc s’élève contre ces provocations injurieuses des sacralités de la religion musulmane ».
« Le Royaume du Maroc, à l’instar des autres pays arabes et musulmans, appelle à cesser d’attiser le ressentiment et à faire preuve de discernement et de respect de l’altérité, comme prérequis du vivre-ensemble et du dialogue serein et salutaire des religions » écrit enfin le ministère des affaires étrangères dans un communiqué que l'Agence Anadolu a pu consulter.
Cette prise de position s’inscrit dans un mouvement beaucoup plus global où plusieurs pays musulmans dénoncent la publication de ces caricatures.
Certains pays, comme le Koweït, ou encore le Qatar, ont lancé un appel au boycott des produits français et ont vidé les commerces de produits exportés, comme le fromage.
Dans un communiqué diffusé dimanche après-midi, la diplomatie française affirme que « les appels au boycott sont sans aucun objet et doivent cesser immédiatement, de même que toutes les attaques dirigées contre » Paris et « instrumentalisées par une minorité radicale ».
