AA / Ankara

Un expert israélien a appelé les autorités de son pays à se préparer à une éventuelle riposte iranienne aux explosions et aux incendies qui ont frappé, ces derniers jours, un complexe nucléaire, une centrale électrique et un centre de production pétrochimique en Iran.

"Si un responsable iranien accuse Israël, nous devons être prêts, sur le plan opérationnel, pour une éventuelle riposte iranienne, que ce soit par voie cybernétique, par une attaque aux missiles depuis la Syrie, ou par une attaque lancée à partir de territoires extérieurs à Israël", a déclaré Amos Yaldin, le directeur de l'Institut israélien des services de sécurité nationale, sur Twitter.

Une explosion s'est produite, samedi, à la centrale électrique de Zarkan, dans la ville d'Ahvaz, située dans le sud-ouest de l'Iran, selon les médias officiels iraniens.

Quelques heures plus tard, une fuite de chlore gazeux est survenue dans un complexe pétrochimique, faisant des dizaines de blessés parmi les employés du site.

Jeudi, un mystérieux incident à la centrale nucléaire iranienne de Natanz a provoqué des dégâts dans un "hangar industriel".

"Nous avons subi des dégâts matériels et financiers et nous sommes en train de mener une enquête", a déclaré Behrouz Kamalvandi, un porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique.

Le ministre israélien de la défense, Benny Gantz, a pour sa part démenti toute implication d'Israël dans ces attaques.

"Nous ne sommes pas forcément responsables de tous les incidents qui surviennent en Iran", a déclaré Gantz, qui a toutefois souligné qu'Israël est "déterminé à empêcher l'Iran de devenir une puissance nucléaire".

Une forte explosion a retenti, le 26 juin, près du site militaire de Parchin, au nord-est de Téhéran, qui, selon les responsables, était due à "l'explosion d'un réservoir de gaz", alors que le 30 juin, une grave explosion a endommagé une clinique dans le quartier huppé de Tajrish, au nord de Téhéran, entraînant la mort de 19 personnes.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj