AA / Istanbul / Ben Amed Azize Zougmore

Des messages dénonçant hostiles à la police ont été projetés samedi soir sur la façade du musée des Beaux-Arts, place des Terreaux, en pleine affluence lors de la Fête des Lumières, à Lyon.

Selon les informations relayées par Le Figaro, des inscriptions lumineuses telles que « Non à l’État policier », « La police blesse et tue » ou « La violence policière est partout » seraient apparues brièvement sur le bâtiment, sous les yeux de nombreux visiteurs. Les auteurs seraient, quant à eux, activement recherchés.

La préfète du Rhône, Fabienne Buccio, a condamné sur la plateforme sociale américaine X un « insupportable message de haine à l’encontre de la Police nationale » et exprimé son « indéfectible soutien » aux forces de l’ordre mobilisées. Elle rappelle que plus de 500 policiers nationaux et des militaires de la gendarmerie participent à la sécurisation de l’événement dans un contexte de « menace terroriste élevée ».

Le maire de Lyon, Grégory Doucet, a apporté sa « pleine solidarité » aux agents municipaux et nationaux « dénigrés », soulignant que ces derniers « veillent à notre sécurité pendant ces quatre jours et tout le reste de l’année », selon des propos rapportés par France Info.

En campagne pour les municipales, Jean-Michel Aulas, ancien président de l’Olympique de Lyon, a également dénoncé des « propos insupportables » qu’il considère comme « une atteinte grave à nos institutions » et « un message dangereux » visant celles et ceux « qui protègent les Lyonnais chaque jour ».

La Fête des Lumières, qui accueille chaque année près de deux millions de visiteurs, se tient du 5 au 8 décembre. Issue d’une tradition catholique du 8 décembre en hommage à la Vierge Marie, la manifestation est devenue depuis quarante ans un rendez-vous artistique majeur, avec 23 œuvres exposées cette année sur plusieurs places emblématiques de la ville.