Istanbul / Ankara 

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que le plus grand problème de la Syrie actuellement réside dans le bourbier terroriste à l'Est de l'Euphrate et qui s'accroît sous l'égide de certains "alliés" de la Turquie, en allusion aux régions occupées par l'organisation "PKK/YPD". 

Erdogan s'exprimait lors d'un point de presse, dimanche, à l'aéroport Ataturk à Istanbul avant son départ pour New-York pour participer aux réunions de l'Assemblé générale des Nations-Unies. 

Erdogan a indiqué qu'il envisage d'attirer l'attention sur les crises humanitaires, lors de son discours à l'Assemblée générale des Nations-Unies, et d'appeler à trouver des solutions à ces problèmes qui pèsent sur la conscience humaine. 

A propos de sa rencontre éventuelle à New-York, avec son homologue Donald Trump, Erdogan a souligné : "Si nous recevons une proposition de la partie américaine, nous allons l'évaluer. Pour le moment, il n'en est encore rien" 

Le président turc a également évoqué l'explosion terroriste survenue, samedi, dans la région Ahvaz en Iran. 

Il a précisé à ce propos : "29 personnes ont été tuées hier soir et beaucoup de blessés. Cette situation pousse la région entière vers plus de tensions". 

D'un autre côté, Erdogan a annoncé que l'ouverture du nouvel aéroport d'Istanbul aura lieu le 29 octobre prochain.

A l'occasion de ce point de presse, Erdogan a exprimé ses remerciements à son homologue allemand, Frank-Walter Steinmeier, pour son invitation à visiter son pays.

Erdogan a signalé que sa visite en Allemagne aura lieu du 27 au 29 septembre. Elle sera la première visite d'Etat à l'étranger après l'entrée en vigueur du régime présidentiel. 

Il a également noté que sa visite en Allemagne va essuyer les perturbations que les relations politiques entre les deux pays ont subies au cours des dernières années.

Il a expliqué qu'il examinera avec les responsables allemands les pas à franchir pour dynamiser les relations économiques sur la base d'un intérêt réciproque.