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Brexit : Merkel tente d’apaiser les inquiétudes du Royaume-Uni

«Nous n’avons besoin du backstop qu’en tant que police d’assurance », déclare la chancelière allemande.

Qualid Filsde Mohamed Chine, Ayhan Şimşek  | 14.12.2018 - Mıse À Jour : 14.12.2018
Brexit : Merkel tente d’apaiser les inquiétudes du Royaume-Uni

Ankara

AA/ Berlin

La chancelière allemande Angela Merkel a tenté vendredi d’apaiser les préoccupations au Royaume-Uni au sujet de l'accord sur le Brexit, soulignant que la disposition controversée du "backstop" est conçue comme une police d'assurance et qu’elle serait provisoire.

S'adressant à la presse à Bruxelles, au terme d'un sommet de deux jours, Merkel a réaffirmé la position commune des 27 États membres de l'UE, à savoir que l'accord de retrait conclu avec le Premier ministre britannique Theresa May le mois dernier ne pouvait pas être renégocié.

«L'accord de retrait a été négocié et ne sera pas amendé. Il est important pour nous que nous ayons une relation entre l'UE et la Grande-Bretagne dans laquelle chaque partenaire puisse se développer librement », a-t-elle déclaré.

Merkel a relevé que les conclusions de la réunion de l'UE de jeudi comprennent des assurances pour les relations futures du Royaume-Uni avec l’UE, quant aux dispositions du backstop, considérant que celui-ci pourrait contraindre Londres à se conformer aux règles du bloc européen pendant une durée indéterminée.

«Nous n’avons besoin du backstop qu’en tant que police d’assurance, si nous ne pouvons pas gérer rapidement la période de transition, concluez un accord définitif sur nos relations futures», a-t-elle déclaré.

La Chancelière a considéré que cet arrangement est important pour éviter une frontière dure entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande et pour garantir l'intégrité du marché unique.

En outre, elle a noté que les 27 États membres souhaitent mettre en place un partenariat étroit avec le Royaume-Uni à l'avenir, soulignant qu’ils sont disposés à œuvrer rapidement à négocier une relation future après l'approbation par Londres de l'accord de retrait.

L’accord sur le Brexit prévoit la sortie du Royaume-Uni de l’UE le 29 mars ainsi qu’une période de transition jusqu’à la fin de 2020, au cours de laquelle Bruxelles et Londres devraient négocier et conclure un nouvel accord pour leurs relations futures.

Si aucun accord ne peut être conclu, un «backstop» entrera automatiquement en vigueur, afin de garantir le non retour des frontières physiques entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande.

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