Trois diplomates qataris ont perdu la vie dans un accident de la route survenu en Égypte

- Deux autres diplomates ont également été blessés dans l’accident, survenu à la veille du sommet international sur Gaza à Charm el-Cheikh

AA / Istanbul / Berk Kutay Gokmen

Trois diplomates qataris ont perdu la vie dans un accident de voiture survenu dans la ville égyptienne de Charm el-Cheikh, au bord de la mer Rouge, ont rapporté dimanche les médias égyptiens.

Deux autres diplomates ont été blessés alors que le véhicule de la délégation qatarie a été victime d'un accident de la circulation sur la route principale du sud-Sinaï.

Les autorités ont été alertées de l’accident survenu sur l’axe reliant Charm el-Cheikh à Taba.

Les dépouilles des victimes ont été transférées à la morgue de l’hôpital international de Charm el-Cheikh, tandis que les blessés ont été admis dans le même établissement pour y recevoir des soins.

Charm el-Cheikh doit accueillir lundi un sommet international pour la paix, coprésidé par le président Abdel Fattah al-Sissi et son homologue américain, Donald Trump, en présence de représentants de plus de vingt pays.

Selon un communiqué de la présidence égyptienne, le sommet vise à « mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, renforcer les efforts en faveur de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, et ouvrir une nouvelle phase de sécurité et de stabilité régionales ».

Mercredi, le président américain Donald Trump a annoncé qu’Israël et le Hamas avaient accepté la première phase d’un plan en vingt points qu’il avait présenté le 29 septembre, visant à instaurer un cessez-le-feu à Gaza, à libérer tous les otages israéliens détenus dans l’enclave en échange d’environ 2 000 prisonniers palestiniens, ainsi qu’à amorcer un retrait progressif des forces israéliennes de l’ensemble de la bande de Gaza.

La première phase de cet accord est entrée en vigueur vendredi à midi, heure locale (09 h 00 GMT).

La deuxième phase du plan prévoit la mise en place d’un nouveau mécanisme de gouvernance dans la bande de Gaza, sans la participation du Hamas, ainsi que la formation d’une force de sécurité composée de Palestiniens et de troupes issues de pays arabes et musulmans, parallèlement au désarmement du mouvement Hamas.

Depuis octobre 2023, les attaques israéliennes ont coûté la vie à plus de 67 600 Palestiniens dans l’enclave, dont une majorité de femmes et d’enfants, rendant le territoire pratiquement inhabitable.

*Traduit de l'anglais par Ben Amed Azize Zougmore