AA / Istanbul / Ahmed Asmar
Des pourparlers sont en cours avec toutes les parties concernées pour résoudre les points d'achoppement entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, a déclaré, mercredi, une source égyptienne bien informée.
La chaîne d'information égyptienne Al-Qahera News (publique) a cité une source informée, sous couvert d’anonymat, qui a déclaré que les négociations se poursuivent ‘’dans une atmosphère positive’’ en vue de parvenir à un accord.
La source n'a toutefois pas précisé les points de divergence entre les parties belligérantes, Israël et le Hamas.
Lundi, les médias égyptiens ont rapporté qu'une délégation du Hamas avait quitté l'Égypte après des discussions sur une éventuelle trêve à Gaza et qu'elle reviendrait avec une réponse écrite.
Des pourparlers indirects entre Israël et le Hamas ont eu lieu au Caire et à Doha, en vue de parvenir à un accord prévoyant un échange de prisonniers, selon lequel les prisonniers israéliens seraient libérés en échange de la libération des Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.
Tel-Aviv estime que plus de 130 Israéliens sont détenus à Gaza, tandis que près de 9 100 Palestiniens croupissent dans les geôles israéliennes.
Le Secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré lundi qu'Israël avait fait au Hamas une offre ‘’généreuse’’ concernant la libération des prisonniers israéliens, ce qui pourrait conduire à un cessez-le-feu dans la Bande de Gaza.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a confirmé, mardi, sa détermination à envahir Rafah, où plus de 1,4 million de Palestiniens ont été déplacés, et ce, ‘’qu'il y ait ou non un accord’’ de cessez-le-feu avec le Hamas.
Israël mène une offensive meurtrière contre la Bande de Gaza depuis l'attaque transfrontalière menée, le 7 octobre dernier, par le mouvement de résistance palestinien Hamas, attaque qui aurait fait 1 200 morts côté israélien, selon Tel-Aviv.
Depuis lors, plus de 34 500 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et des milliers d'autres ont été blessés, dans un contexte de destruction massive et de graves pénuries de produits de première nécessité.
Plus de six mois après le déclenchement de la guerre israélienne, de vastes pans de Gaza sont en ruine, poussant 85 % de la population de l'enclave à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans le cadre d'un blocus paralysant visant les denrées alimentaires, l'eau potable et les médicaments, d'après les données de l'ONU.
Israël est poursuivi devant la Cour internationale de justice pour crime de génocide. Une ordonnance, rendue en janvier, a enjoint Tel-Aviv de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire à la population civile de la Bande de Gaza.
*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj