AA / Tunis / Majdi Ismail
La France a condamné vendredi les frappes israéliennes de la veille sur la banlieue sud de la capitale libanaise Beyrouth et demandé à l’Etat hébreu de ‘’se retirer au plus vite de l’ensemble du territoire libanais.’’
‘’Paris appelle toutes les parties à respecter l’accord de cessez-le-feu’’, écrit la diplomatie française dans un communiqué.
‘’La France rappelle que le mécanisme de surveillance, établi par cet accord de cessez-le-feu, est là pour aider les parties à traiter les menaces et prévenir toute escalade qui nuirait à la sécurité et à la stabilité du Liban et d’Israël’’, ajoute le texte.
‘’Le démantèlement des sites militaires non autorisés sur le territoire libanais revient prioritairement aux Forces armées libanaises’’ avec le soutien de la force des Nations unies (Finul), rappelle le Quai d’Orsay.
Plus tôt ce jour, le ministre israélien de la défense, Israel Katz a déclaré qu’Israël poursuivra ses frappes sur la capitale libanaise Beyrouth si le Liban ne désarme pas le Hezbollah.
Par voie de communiqué repris par The Time of Israel, Israel Katz a souligné qu’’’Il n’y aura pas de calme à Beyrouth ni d’ordre ou de stabilité au Liban sans sécurité pour l’Etat d’Israël, les accords doivent être respectés et, si vous ne faites pas ce qu’il faut, nous continuerons à agir, et avec une grande force’’.
‘’Les autorités libanaises doivent veiller à ce que l’armée libanaise fasse réellement respecter l’accord de cessez-le-feu’’, a insisté Israel Katz dans son communiqué.
L’armée israélienne a mené jeudi soir au moins cinq frappes visant la Dahiyé, sur des sites qui, selon elle, abritaient des installations souterraines utilisées par le Hezbollah pour produire des drones.
Ces bombardements se sont produits à la veille de l’Aïd al-Adha, une importante fête musulmane qui débute ce vendredi.
C’est la quatrième fois qu’Israël cible la banlieue sud de la capitale libanaise, bastion du Hezbollah, depuis le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre 2024.