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PAM: plus de 300 mille Syriens réfugiés dans les camps près de la frontière turque, depuis avril

- Le Programme alimentaire mondial a déclaré qu'il a dû arrêter la distribution d'aide dans le sud d'Idleb à cause des conflits

Bayram Altuğ, Nur Asena GÜLSOY  | 11.06.2019 - Mıse À Jour : 12.06.2019
PAM: plus de 300 mille Syriens réfugiés dans les camps près de la frontière turque, depuis avril

Geneve

AA – Genève – Nur Asena Gülsoy

Plus de 300 mille civils syriens ont dû se réfugier dans les camps près de la frontière turque, à cause des bombardements intensifs depuis avril, dans le nord-ouest du pays.

C'est ce qui ressort d'un communiqué diffusé par le Programme alimentaire mondial (PAM), mardi.

Le PAM a déclaré que les violences dans la région empêchent les opérations humanitaires dans plusieurs endroits.

Le PAM et ses partenaires ont ainsi dû arrêter la distribution d'aide dans le sud d'Idleb à cause des conflits.

En outre, ils ont déclaré ne pas pouvoir atteindre ou contacter environ 7 mille personnes habitant autour du Fort Madek, dans le nord de Hama.

Les bombardements se sont intensifiés dans les régions faisant part de la zone de désescalade d'Idleb, à savoir le nord de Hama, le sud d'Idleb et l'ouest d'Alep, depuis avril. Ces conflits intenses ont forcé plus de 300 mille civils à se réfugier dans les camps très de la frontière turque.

La ville d'Idleb, dans le nord-ouest du pays, est considérée comme la base des opposants depuis le début de la guerre civile.

Idleb accueille maintenant 4 millions d'habitants, y compris les personnes qui ont dû s'y réfugier. Les opposants ont saisi le contrôle du centre d'Idleb en mars 2015, la raison pour laquelle elle est davantage ciblée par le régime.

Les pays garants du processus d'Astana, la Turquie, la Russie et l'Iran ont proclamé Idleb comme "zone de désescalade" en mai 2017. Les forces du régime violant souvent la trêve, Ankara et Moscou ont conclu un accord supplémentaire à Sotchi, le 17 septembre 2018, mais les attaques perdurent. Depuis cette date, plus de 553 mille civils ont dû se déplacer à cause des attaques.

Grâce aux groupes terroristes soutenus par l'Iran et le soutien aérien russe, le régime syrien de Bachar al-Assad ont lancé des attaques d'envergure le 25 avril contre la zone de désescalade. Cela lui a permis de saisir le contrôle d'une zone d'environ 100 km2. Les opposants militaires mènent des opérations pour récupérer ces zones.

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