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L'ONU met en garde contre l’impact du coup d'État en Birmanie sur la liberté d’expression

- Par la voix du porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, Stéphane Dujarric, lors d'une conférence de presse tenue au siège de l’organisation internationale à New York.

Majdi Ismail  | 25.02.2021 - Mıse À Jour : 25.02.2021
L'ONU met en garde contre l’impact du coup d'État en Birmanie sur la liberté d’expression

United States

AA/ New York

Les Nations Unies ont mis en garde, mercredi, contre l'impact du coup d'État militaire en Birmanie sur la liberté de réunion et d'expression dans ce pays, et le fait que les événements récents peuvent menacer les efforts de vaccination en cours contre le coronavirus.

La mise en garde de l'ONU a été lancée par le porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, Stéphane Dujarric, lors d'une conférence de presse tenue au siège de l’ONU à New York.

« Après avoir pris conscience de l'impact du coup d'État militaire sur la liberté de réunion et d'expression en Birmanie, notre équipe résidante dans ce pays est extrêmement préoccupée par le fait que les événements récents menacent les efforts de vaccination actuellement en cours dans ce pays contre la Covid-19 », a fait savoir Stéphane Dujarric.

« L’équipe de l'UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l'enfance) en Birmanie s'est aujourd'hui déclarée préoccupée par l’usage excessive de la force contre les enfants par les forces de sécurité birmanes lors des manifestations en cours », a-t-il ajouté.

« Le 22 février, un garçon de 5 ans a été grièvement blessé dans l'Etat de Kachin, lorsqu'un membre des forces de sécurité lui a tiré dessus, tandis qu’un autre enfant a été tué par les forces de sécurité à Mandalay ce week-end », a-t-il fait savoir.

Concernant la situation des musulmans rohingyas, le porte-parole a déclaré, « Nos rapports font état qu'un bateau transportant des réfugiés rohingyas, est confronté à une épreuve dans la mer d'Andaman. Nos collègues de l'Organisation internationale pour les migrations, ont appelé aujourd'hui les pays de la région à remplir leurs obligations internationales et veiller à ce qu’ils soient sauvés.

Le 1er février à l'aube, des commandants de l'armée du Myanmar ont perpétré un coup d'État militaire, suivi de l'arrestation de hauts responsables du pays, dont le président, Win Myint, et la présidente du Conseil d’État, Aung San Suu Kyi.

Le peuple birman, qui rejette les derniers développements de la scène politique, mène une grève générale depuis le 22 février dans plusieurs régions du pays.

*Traduit de l’arabe par Majdi Ismail

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