AA / Yémen

L'ambassadeur des États-Unis au Yémen, Christopher Hensel, a déclaré, mardi, que les États-Unis étaient prêts à soutenir "l'Accord de Riyad" signé par le gouvernement yéménite et le Conseil de transition du Sud et la mise en œuvre de ses dispositions.

C’est ce qui ressort d'une réunion tenue dans la capitale saoudienne avec le Premier ministre yéménite, Maïn Abdelmalek Saïd

Un accord mettant fin aux affrontements entre le gouvernement et le conseil de transition du Sud, soutenu par les Émirats arabes unis, avait été signé, mardi, dans la capitale saoudienne, Riyad.

Selon l'agence officielle du Yémen "Saba", l'ambassadeur américain a félicité le gouvernement yéménite pour la signature de l'accord, indiquant que celui-ci "ouvrait la voie pour permettre au gouvernement de jouer son rôle et de répondre aux aspirations des citoyens yéménites dans les zones libérées".

"L'accord est un pas important vers la paix et la stabilité", a-t-il ajouté.

Christopher Hensel a déclaré que les États-Unis étaient prêts à "fournir l'appui technique nécessaire au succès de l'accord et à la mise en œuvre de ses dispositions".

Abdelmalek Saïd a, pour sa part, souligné que "le Yémen n'a pas été et ne sera pas une arène pour les aventures et les projets du régime iranien menaçant la navigation internationale et déstabilisant la sécurité et la stabilité des pays voisins et de la région".

Le responsable yéménite a passé en revue les priorités à la lumière de l'accord de Riyad et du soutien international nécessaire pour soutenir sa mise en œuvre, afin de réaliser les aspirations des Yéménites en matière d'amélioration des services et de la stabilité souhaitée.

Il a souligné le désir du gouvernement de rétablir la paix, conformément aux trois références convenues au niveau local et soutenues par la communauté internationale (résultats de la Conférence de dialogue national, de l'Initiative du Golfe et des résolutions du Conseil de sécurité), tandis que la milice houthie n’a de cesse d’intensifier l’escalade militaire, sous l'impulsion de ses soutiens à Téhéran.

Le Premier ministre yéménite a souligné que le soutien continu du régime iranien aux Houthis, la prolongation de la guerre au Yémen et l'approfondissement de la tragédie et de la catastrophe humanitaire qui en résultent, nécessitent une ferme volonté internationale pour mettre fin à l’ingérence de la république Islamique et à son soutien aux milices rebelles.

L'accord de Riyad porte sur la formation d’un gouvernement de compétences politiques ne dépassant pas 24 ministres, nommés par le Président yéménite en consultation avec le Premier ministre et les composantes politiques et dont les portefeuilles ministériels doivent être répartis de manière égale entre les provinces du sud et du nord.

Il assure également la participation du Conseil de transition du Sud à la délégation du gouvernement chargée des pourparlers sur la solution politique finale.