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La Norvège condamne les violences contre les manifestants au Soudan

- L'ambassadrice de Norvège au Soudan appelle les autorités à respecter et à assumer leurs responsabilités relatives à la protection des civils et à la sécurité des manifestants pacifiques.

Adel Abdelrheem Humaida Elfadol  | 18.11.2021 - Mıse À Jour : 31.12.2021
La Norvège condamne les violences contre les manifestants au Soudan

Sudan

AA/ Khartoum

L'ambassade de Norvège au Soudan a condamné le recours à la violence contre les manifestants dans la capitale, Khartoum.

"Je condamne fermement le recours à la violence contre des manifestants non armés à Khartoum en date du 17 novembre", a déclaré l'ambassadrice norvégienne, dans un communiqué.

"Il est illégal d'obstruer l'accès aux hôpitaux, de perturber la sécurité et d'empêcher les traitements dans les hôpitaux, tout comme la manière dont toutes les communications téléphoniques ont été suspendues", a-t-elle ajouté.

La diplomate a également fait savoir que ces actions n'engendreront pas un dialogue constructif, tout en appelant les autorités à respecter et à assumer leurs responsabilités relatives à la protection des civils et à la sécurité des manifestants pacifiques.

Mercredi, l'Association des professionnels soudanais -leader du mouvement de protestation dans le pays- avait annoncé que 15 personnes avaient été tuées dans des affrontements avec les forces de sécurité lors de manifestations à Khartoum appelant au retour d'un régime civil et accusant les autorités actuelles d'avoir commis un "massacre".

Jeudi, la police soudanaise a annoncé qu'un citoyen avait été tué et 30 autres blessés. 89 policiers ont également été touchés.

Depuis le 25 octobre dernier, le Soudan est sous le coup d’une grave crise, l'armée ayant décrété l'état d'urgence dans le pays, dissous le Conseil de souveraineté et le Conseil des ministres de transition, limogé des gouverneurs et arrêté des chefs de parti, des ministres ainsi que des responsables, déclenchant ainsi des mouvements de protestations qui s’opposent à ces mesures considérées comme étant un “coup d'État militaire“.

Le 26 octobre, le bureau d'Abdullah Hamdok a annoncé le retour de celui-ci et de son épouse à leur résidence de Khartoum, sous surveillance renforcée après une détention d’une journée, ce que le chef de l’armée al-Burhan avait démenti.

*Traduit de l'arabe par Malèk Jomni

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