AA/ Idleb

Des activistes turques et suisses ont distribué des fleurs aux femmes syriennes résidentes dans les camps de réfugiés dans la province d’Idleb dans le nord-ouest de la Syrie, à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

L’activiste Tulay Kociman a affirmé, mardi, dans sa déclaration accordée à l’Agence Anadolu (AA), qu’elles sont venues à Idleb pour faire entendre la voix des femmes syriennes à travers le monde.

Et de poursuivre « nous sommes venues exprimer notre respect à l’égard des femmes vivant dans les camps des réfugiés et nous avons apporté des fleurs pour elles ».

Soulignant que les femmes victimes de guerre sont exposées aux pires formes de violence, l’activiste turque a commenté, « nous souhaitons mettre fin à ces difficultés auxquelles les femmes sont confrontées ».

Par ailleurs, l’activiste suisse, Amina Tash a précisé qu’offrir des fleurs aux femmes d’Idleb a pour objectif de transmettre un message au monde entier, souligant qu’elles sont contre toute les formes de violence.

L’Organisation des Nations unies a proclamé le 25 novembre comme « la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes ».

Depuis le déclenchement du conflit en Syrie en 2011, les organisations et les associations turques ont continué à apporter des aides auprès des familles syriennes nécessiteuses, à savoir l’Agence turque de Gestion des catastrophes et des situations d'urgences (AFAD), le Croissant-Rouge turc, l’IHH, l’association « Sadaqa Tashi » et plusieurs autres.

*Traduit de l'arabe par Hend Abdessamad