Ankara
AA/Ankara
Le gouvernement iranien a annoncé que son pays aurait pu empêcher l'assassinat du scientifique nucléaire Fakhrizadeh, avec un minimum de vigilance et de respect des protocoles de sécurité.
Le porte-parole du gouvernement Ali Rabiei, a déclaré lors d'une conférence de presse dans la capitale Téhéran, que l'assassinat de « Fakhrizadeh » visait à saper les stratégies politiques iraniennes et à déstabiliser la sécurité de la région.
Il a souligné que l'Iran ne renoncera pas à ses activités dans le domaine des industries militaires et des armes nucléaires.
Rabiei a ajouté : « Contrairement à ce qui est relayé par les médias étrangers au sujet de l'assassinat du scientifique Fakhrizadeh, nous suivions les mouvements des organisations terroristes et des agences d'espionnage ».
Il a d'ailleurs précisé que : « Le lieu de l'assassinat était prévisible, et qu'avec un minimum de vigilance et de respect des protocoles de sécurité, nous aurions pu empêcher ce crime ».
Il a souligné que l'Iran répondrait de manière « catégorique » à l'assassinat et que les services de sécurité poursuivaient leurs efforts pour arrêter les personnes impliquées dans l'assassinat.
L'Iran a annoncé l'assassinat vendredi dernier de Fakhrizadeh âgé de 63 ans, et connu pour être le « parrain de l'accord nucléaire ». Le scientifique a été pris pour cible dans une voiture qui le transportait à proximité de Téhéran.
Les gardiens de la révolution ont promis une « vengeance impitoyable » contre les meurtriers de Fakhrizadeh, accusant Israël d'être le commanditaire de l'assassinat.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Djavad Zarif a écrit sur Twitter, qu' « il existe des preuves importantes confirmant l'implication d'Israël dans l'assassinat de Fakhrizadeh ».
- Traduit de l'arabe par Mounir Bennour.