AA - Paris

Frédérique Vidal, ministre française de l'Enseignement supérieur, a annoncé un montant de 7 millions d’euros de dégâts causés lors des blocages des universités en

protestation à la réforme du gouvernement sur les modalités d'accès aux universités en France.

Vidal, invitée sur RTL (radio nationale), a donné des précisions sur le bilan des actions de blocages organisées par les étudiants en mars, avril et juin, sur les campus universitaires pour protester contre la réforme universitaire du gouvernement.

Cette dernière a souligné que les frais de remises en état suite aux dégradations, chiffrés à environs 7 millions d’euros, seront pris en charge par l’État.

Vidal s’est engagée auprès des présidents d'universités pour que les universités soient opérationnelles pour la rentrée en septembre.

La nouvelle loi modifiant les modalités d'accès à l’université, présentée à l’Assemblée Nationale en février, avait suscité l'indignation dans tout le pays.

Plusieurs universités et facultés avaient été occupées par des étudiants protestataires, provoquant ainsi des blocages et des perturbations importantes.

Le journal Libération avait annoncé, le 4 avril, que plus de 60 bâtiments universitaires étaient occupés par des manifestants.

La police française avait organisé des opérations d’évacuation à l'Université de la Sorbonne à Paris, au campus de Tolbiac de l'Université Paris-1, à l'Université de Grenoble (Auvergne-Rhône-Alpes) et à l'Université Paul Valery à Montpellier.