AA / Tunis / Majdi Ismail

La porte-parole du Gouvernement Bayrou, Sophie Primas, a indiqué que le Conseil des ministres tenu à l’Elysée ce mercredi 26 mars s’est penché sur le projet de loi autorisant la ratification du traité de coopération en matière de défense entre la France et Djibouti, présenté par le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

Seul point à l’ordre du jour du Conseil des ministres en dehors des nominations et des points sur la situation internationale, cet accord a été signé à Paris le 24 juillet 2024.

‘’Le traité vise à conforter notre relation bilatérale de défense dans les domaines opérationnel et stratégique et à sécuriser les accès militaires permettant une projection dans la région et vers l’Indo-Pacifique durant les 20 prochaines années’’, a déclaré Sophie Primas.

‘’C’est un traité essentiel qui installe vraiment une relation dans la durée’’, a ajouté la porte-parole du Gouvernement Bayrou.

Djibouti abrite la plus grande base militaire française à l’étranger avec un contingent de 1 500 militaires français.

‘’C’est aussi un territoire sur lequel il y a de grandes bases militaires notamment américaine et chinoise. Ces bases sont tournées vers la sécurisation évidement du transit et la sécurisation de toute cette zone Indo-pacifique dans un territoire qui est un territoire compliqué’’, a fait observer Sophie Primas.

En réponse à une question posée par un journaliste sur les exigences Russes pour avancer dans les négociations avec Kiev, la porte-parole de Matignon a déclaré : ‘’ nous nous réjouissons que des pistes d’accord soient envisagées pour une trêve notamment en mer Noire’’. Et d'ajouter : ‘’Tous les pas vers la paix sont les bienvenus mais nous sommes encore loin d’être totalement rassurés par les conditions qui sont demandées et qui ne sont pas aujourd’hui stabilisées’’.

Au sujet des propos tenus par le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, selon lesquels ‘’la haine des juifs vient essentiellement du monde arabo-musulman’’, Sophie Primas a estimé qu’’’une partie de l’antisémitisme vient de l’islamisme radical, des difficultés qu’on trouve dans le Moyen-Orient et qui exacerbent ces positions’’. Pour la porte-parole du Gouvernement, ‘’Manuel Valls décrit une situation et il n’y a rien de plus derrière’’, ajoutant qu’elle était d’accord avec les propos de Valls à ‘’titre personnel’’.