AA/Nice/Feiza Ben Mohamed

Pas moins de 161 000 manifestants ont protesté ce samedi à travers la France, contre la vaccination obligatoire des soignants et l’instauration du pass sanitaire, selon les chiffres communiqués en fin de journée par le ministère de l’Intérieur.

Des chiffres en nette progression par rapport à la semaine précédente où 114 000 personnes avaient défilé dans l’hexagone.

Le cortège parisien a été émaillé de violences entre manifestants et forces de l’ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a indiqué par ailleurs que « 9 individus ont été interpellés » dans la capitale. Il a également remercié « les forces de l’ordre mobilisées pour encadrer les manifestations » et a condamné « avec la plus grande fermeté les comportements violents qui ont visé certains policiers, gendarmes et journalistes ».

Le défilé, qui rassemblait partis politiques, syndicats ou encore gilets jaunes contre l’instauration de la vaccination obligatoire pour les soignants et le pass sanitaire, a été le théâtre de violences.

Si dans un premier temps, des hommes de la BRAVM (Brigade de répression de l'action violente motorisée), équivalent de l’ancienne milice policière des voltigeurs, ont été pris à partie par les manifestants, les gendarmes et policiers présents ont répliqué.

Les forces de l’ordre ont reçu des projectiles avant de répliquer violemment à coups de gaz lacrymogène.

À Marseille, une équipe de journalistes a été agressée au milieu du cortège, selon les informations rapportées par Taha Bouhafs sur Twitter.

À Lyon, la préfecture a fait savoir que quatre personnes ont été interpellées après de vives tensions au cœur de la manifestation.

Sur les réseaux sociaux, les protestataires appellent à une nouvelle mobilisation samedi prochain.