AA / Istanbul / Serap Dogansoy

Le président Emmanuel Macron a présidé dès lundi matin les cérémonies du 11 Novembre à Paris, marquant le 107e anniversaire de l’Armistice de 1918 et rendant hommage aux morts pour la France.

Le chef de l’État a entamé la journée à 10h05 à l’Hôtel des Invalides, où il a dévoilé une plaque en mémoire des Alsaciens et Mosellans morts sous l’uniforme allemand durant la Seconde Guerre mondiale.

Ces soldats, appelés « Malgré-nous », avaient été incorporés de force dans l’armée allemande après l’annexion de leurs territoires par le Reich. Le président a ainsi concrétisé la promesse faite lors des 80 ans de la Libération de Colmar, le 2 février dernier, de « reconnaître et enseigner » cette tragédie.

Après cette cérémonie, Emmanuel Macron s’est rendu devant le Grand Palais, à proximité des Champs-Élysées, où il a déposé une gerbe avant d’entendre la sonnerie aux morts et d’observer une minute de silence. Il a ensuite fleuri la statue de Georges Clemenceau, figure emblématique de la victoire française de 1918.

Les commémorations se sont poursuivies sous l’Arc de Triomphe, où les premières gerbes ont été déposées sur la tombe du Soldat inconnu, notamment par la maire de Paris, Anne Hidalgo.

Comme le veut la tradition, les cérémonies du 11 Novembre honorent les combattants tombés pour la France, tandis que l’Élysée a souligné la participation de la jeunesse aux commémorations dans tout le pays.

Le chef d’État-Major des Armées, Fabien Mandon, a salué sur le réseau social X la mobilisation des jeunes : « Jour après jour, la jeunesse reprend le flambeau et se mobilise pour porter les idéaux français de liberté, d’égalité et de fraternité. »

L’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, libéré lundi après 20 jours de détention, n’a pas assisté à la cérémonie, à laquelle il est pourtant traditionnellement invité.