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Cisjordanie occupée/Visite annulée de l'élue américaine, Tlaib : toute la famille Tlaib était contre

En signe de protestation aux restrictions israéliennes sur cette visite.

Mohammed Maher Ben Romdhane  | 17.08.2019 - Mıse À Jour : 17.08.2019
Cisjordanie occupée/Visite annulée de l'élue américaine, Tlaib : toute la famille Tlaib était contre

Ramallah

AA/Ramallah/Qays Abu Samra - Ayser Al Ays

La grand-mère de l’élue américaine d’origine palestinienne, Rachida Tlaib, a déclaré qu’elle approuve la décision de sa petite fille de ne pas se rendre en Cisjordanie occupée en se soumettant aux restrictions israéliennes.

Moftia Tlaib a, ainsi, affirmé à partir de son lieu de résidence à l’ouest de Ramallah qu’elle est pour la décision de sa petite fille en signe de protestation aux conditions israéliennes qui lui ont été imposées. 

Moftia Tlaib a, néanmoins, exprimé sa tristesse quant au fait de ne pas pouvoir rencontrer sa petite fille en affirmant que l’annonce de la visite de cette dernière en Cisjordanie occupée a suscité l’enthousiasme de la population de la région. Des festivités étaient, en ce sens, prévues, a-t-elle indiqué.

Bassem Tlaib, l’oncle de la députée au Congrès des Etats-Unis a, pour sa part, déclaré que « toute la famille était contre les conditions imposées par Israël à la visite de sa nièce ».

Le ministre israélien de l’Intérieur, Aryé Dery a approuvé, vendredi, la demande de l’élue américaine, Rachida Tlaib, pour qu’elle puisse se rendre en Cisjordanie occupée où réside sa famille.

Selon un communiqué du cabinet de Dery, le ministre a donné son accord à Tlaib pour rendre visite à sa grand-mère âgée de 90 ans.

La députée américaine a, toutefois, annoncé, vendredi, sa décision de ne pas se rendre en Cisjordanie occupée en dépit de l’autorisation qui lui a été accordée par les autorités israéliennes. Ce rejet est dû au fait qu’il s’agit d’une visite sous "conditions répressives", a affirmé la députée américaine.

Tlaib a ajouté sur Twitter que son élection au Congrès des Etats-Unis a constitué pour les Palestiniens une "lueur d’espoir" pour que quelqu’un puisse révéler au monde entier l’ampleur et la gravité de leur condition humanitaire.

"Je ne peux permettre à Israël d’étouffer cette lueur d’espoir en me soumettant à sa politique répressive et raciste", a-t-elle indiqué.

Le président américain Donald Trump, s’est également exprimé jeudi sur la question. Trump a, ainsi, affirmé que l’accès de l’élue américaine qui "déteste Israël et les juifs" aux territoires occupés, illustrerait la "faiblesse d’Israël".

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