AA / Buenos Aires

Le premier cas d'infection à la variole du singe a été détecté, ce vendredi, en Argentine. Il s’agit du premier cas confirmé en Amérique latine.

L'Argentine a signalé un cas de variole du singe chez un homme qui s'est récemment rendu en Espagne, ainsi qu’un autre cas suspect infecté par ce virus rare, selon l'agence de presse américaine Associated Press (AP).

Dans cette même perspective, le ministère argentin de la Santé a indiqué, dans un communiqué, qu'un homme originaire de la province de Buenos Aires est "atteint de la variole du singe".

Selon le ministère argentin, la séquence de transmission du virus révélait "un degré élevé de similitude avec la variole du singe provenant d'Afrique de l'Ouest, comme ce fut le cas avec les nouvelles infections à travers le monde", rapporte la même source.

Il s’agit du premier cas confirmé de la présence du virus en Amérique latine, depuis le début de la propagation de cette nouvelle épidémie à travers plusieurs pays dans le monde.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé, au matin de ce vendredi, que près de 200 cas de variole du singe ont récemment été signalés dans plus de 20 pays, où le virus ne circule pas habituellement.

Les symptômes de la maladie apparaissent sous la forme de fièvre, d’enflement des ganglions lymphatiques et de douleurs musculaires, avec des signes de fatigue, des frissons et une éruption cutanée, semblable à celle de la varicelle, sur les mains et le visage.

La variole du singe est une maladie qui se transmet de l’animal à l’homme. Elle a été découverte pour la première fois en 1958, chez des singes de laboratoires, d'où le nom de la maladie.

* Traduit de l’arabe par Mounir Bennour.