MAE turc : Le prétendu "Accord du siècle" est "mort-né"

AA/Ankara

"Nous ne permettrons pas de mesures pour légitimer l'occupation et la persécution par Israël", a déclaré le Ministère turc des Affaires étrangères, signalant que le prétendu plan de paix des États-Unis, préparé avec l'ambition de "trouver une solution" au problème israélo-palestinien, "était mort-né".

Le communiqué du ministère dénonce le prétendu plan de paix des États-Unis qui est qualifié de "plan d'annexion visant à tuer la Solution à deux États et à saisir les terres palestiniennes", ajoutant que "Le peuple palestinien et ses terres ne peuvent pas être achetés avec de l'argent".

Dans le communiqué soulignant que Jérusalem est "la ligne rouge à ne pas dépasser", il est précisé que la Turquie ne permettra pas de "mesures pour légitimer l'Occupation et la persécution par Israël.

"Nous serons toujours aux côtés du peuple palestinien et de la Palestine. Nous continuerons de travailler pour une Palestine indépendante sur le territoire palestinien. Nous n'appuierons aucun plan que les Palestiniens n'accepteront pas. La paix ne peut pas arriver au Moyen-Orient sans mettre fin aux politiques d'occupation", ajoute le ministère.

- Plan de paix présumé du président américain Trump au Moyen-Orient

En présentant son prétendu plan de paix au Moyen-Orient, Trump a qualifié Jérusalem de capitale "indivisible" d'Israël, et a ajouté que ce plan serait la dernière chance pour les Palestiniens.

Déclarant que le prétendu plan de paix est de 80 pages, Trump a fait valoir que le plan contient des éléments très précieux à la fois pour Israël et pour la partie palestinienne.

Donald Trump a affirmé que son plan envisageait un État indépendant pour la Palestine, dont la capitale serait à Jérusalem-Est, sans apporter plus de précisons.

Selon le prétendu plan de paix au Moyen-Orient, Trump a déclaré qu'ils avaient envisagé une période de 4 ans pour que la Palestine remplisse les conditions nécessaires pour devenir un État indépendant.

Trump a également déclaré que le prétendu plan de paix était la "dernière chance" pour un État palestinien indépendant.