AA / Bamako / Amarana Maiga

Les épreuves du baccalauréat ont démarré lundi sur l'ensemble du territoire malien.

Le coup d'envoi de ces épreuves a été donné par le Premier ministre de la Transition, Choguel Kokalla Maiga au cours d'une cérémonie organisée au sein du Lycée Bouillagui Fadiga.

Au total, 192 442 candidats, dont 38% des filles, répartis sur 442 centres d'examen soit 7 236 salles pour un effectif de 15 411 surveillants à travers le Mali, passent l'épreuve nationale du baccalauréat, qui se poursuit jusqu’au 21 juillet courant.

Par ailleurs, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a indiqué dans une correspondance adressée à l'Agence Anadolu que « 1 731 écoles sont encore fermées dans le pays du fait de l'insécurité affectant ainsi 519 300 élèves et 10 386 enseignants ».

La ministre de l'Eduction nationale, Deoudou Ousmane, a indiqué que « le ministère de l’Education nationale a pu, en dépit des difficultés, entreprendre et réaliser des activités majeures durant cette année dans le cadre de moralisation des examens de fin d’année par, entre autres, l'élaboration d’un règlement intérieur et la police de surveillance et une rencontre avec les partenaires de l’école autours d’un déjeuner de presse, afin de redonner ses lettres de noblesse au système éducatif national ».

Deoudou Ousmane a rappelé « aux présidents des centres d'examen et aux surveillants de respecter scrupuleusement la police et le règlement intérieur des examens. Tout en rappelant aux candidats, également, que le téléphone est strictement interdit à l'intérieur des centres et dans la salle d'examen ».

A noter que lors des premiers examen de fin d'année notamment le Diplôme d'Etudes Fondamentales (DEF) et le Certificat d'Aptitude Professionnelle (CAP) au moins 13 personnes accusées de fraude ou tentative ont été interpellées.

Les audiences celles-ci ont eu lieu le 13 juillet au tribunal de grande instances de la commune IV du District de Bamako.