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Libye : le bilan des affrontements armés de Tripoli s’alourdit à 16 morts et 52 blessés

- Selon les déclarations de la responsable des médias du ministère de la Santé à l'Agence Anadolu

Mohammed Alajami Ali Ertima  | 23.07.2022 - Mıse À Jour : 23.07.2022
Libye : le bilan des affrontements armés de Tripoli s’alourdit à 16 morts et 52 blessés

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AA / Tripoli

Le ministère libyen de la Santé a annoncé, ce samedi, que le bilan des victimes des affrontements armés de Tripoli, qui ont eu lieu dans les journées du jeudi et du vendredi, s’est alourdi à 16 morts et 52 blessés.

C’est ce qui ressort des déclarations faites par la responsable des médias du ministère de la Santé, Widad Ben Niran, au correspondant de l'Agence Anadolu.

Ben Niran a déclaré que "le bilan total des victimes décédées à la suite des affrontements a atteint les 16 morts, dont 6 civils".

"Alors que le bilan total des blessés a atteint les 52 personnes, avec des blessures variables", a-t-elle ajouté, sans fournir de plus amples détails.

Durant deux jours, des affrontements avaient eu lieu dans la capitale Tripoli, entre les forces de la "Garde du Conseil présidentiel" et ceux de "la Force al-Radaa (dissuasion)".

Les affrontements qui avaient débuté au soir du jeudi, ont repris dans la journée du vendredi, dans la capitale Tripoli, selon les déclarations d’une source sécuritaire à l'Agence Anadolu, et ce, malgré l'intervention du Premier ministre du gouvernement d'union nationale, Abdelhamid Dbeibeh, pour y mettre un terme.

La même source a ajouté que les affrontements ont commencé avec "l'arrestation du colonel Issam Ayyad Harous, affilié à la Force al-Radaa, par le service de sécurité présidentiel, mais le problème s'est résolu avec sa libération, après l'intervention du Premier ministre Abdelhamid Dbeibeh".

Dans ce même contexte des affrontements, Dbeibeh a chargé le ministre de l'Administration locale de son gouvernement, Badr Al-Din Al-Toumi, de diriger les opérations du ministère de l'Intérieur, depuis la journée du vendredi, remplaçant ainsi l’actuel ministre, Khaled Mazen.

La Mission des Nations unies en Libye a appelé, dans la journée du vendredi, toutes les parties à faire preuve d'un maximum de retenue et à régler leurs différends par le dialogue.

La Libye, ce pays riche en pétrole, traverse une période de division politique et une lutte de pouvoir entre deux gouvernements : le gouvernement de Fathi Pashaga, mandaté par la Chambre des représentants au début du mois de mars, et le gouvernement d'union nationale dirigé par Abdelhamid Dbeibeh, qui refuse de céder le pouvoir à un gouvernement qui ne serait pas formé par un Parlement élu.

* Traduit de l’arabe par Mounir Bennour.

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