RDC: Plusieurs morts dans un affrontement entre armée et rebelles ougandais dans l'Est

-Quatre casques bleus malawites ont été tué dans ces affrontements selon l'armée du Malawi.


AA / Kinshasa / Pascal Mulegwa

Plusieurs personnes ont trouvé la mort et plusieurs autres ont été blessées lors d'affrontements qui ont opposé mercredi, les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) appuyées par les forces onusiennes à des rebelles ougandais dans l'est de la RDC, a appris Anadolu jeudi du Général Bernard Commins, Commandant adjoint des forces onusiennes en RDC.

Commins n'a toutefois donné aucune précision sur l'identité des victimes.

L'armée malawite avait déploré, un peu plus tôt dans la journée de jeudi, la mort de quatre de ses soldat qui servaient dans les rangs de l'ONU en RDC.

"Les corps des quatre soldats seront rapatriés au Malawi dès que les procédures des Nations Unies sur ces incidents seront achevées", a expliqué l'armée malawite dans un communiqué sans donner plus de détails sur les circonstances de leur mort ni sur le lieu où ils ont été tués.

Depuis trois jours, l'armée congolaise, appuyés par les forces onusiennes pilonnent les positions supposés appartenir aux rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) notamment dans les localités de Mayangose et Kididiwe proche de la ville de Beni (est).

Aux termes des combats de mercredi , l'armée congolaise et l'ONU ont repris le contrôle de Kididiwe, bastion stratégique des rebelles ADF, d'après l'officier français.

C'est à partir de ce bastion que les rebelles planifiaient et menaient des attaques contre la ville de Beni, devenue l'épicentre de la dixième épidémie d'Ebola en RDC.

Depuis octobre 2014, l'est de la RDC connaît une vague de violences meurtrières, attribuées aux rebelles ADF, présents dans la région depuis 1995. Un millier de civils ont déjà été tués par ces combattants, selon Kinshasa. Plus de 2000, selon la société civile congolaise.

Les ADF qui n'ont pas de revendications claires ni de commandement connu, sont également accusés d'avoir tués 15 Casques bleus tanzaniens en décembre 2017 lors d'un assaut contre la base de l'ONU dans la région.