RDC : deux élèves tués dans des affrontements entre armée et des rebelles dans l'est
Kinshasa
AA / Kinshasa / Pascal Mulegwa
Au moins deux élèves ont été tués, jeudi, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) lors d'affrontements entre armée et un groupe armé, le jour de l'examen national de fin d'études primaires, a annoncé vendredi la présidence congolaise, alors que d’autres sources évoquent un bilan de 5 victimes.
« Le Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a appris, avec consternation, l'odieux assassinat de 2 élèves qui s'apprêtaient à affronter les épreuves du, dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu », a déclaré la présidence dans un tweet sans donner plus de précisions sur les circonstances dans lesquelles les deux élèves ont été tués.
Le chef de l'État « présente ses condoléances les plus émues aux familles éplorées en les rassurant de son engagement ferme de mettre fin à ces actes ignobles », selon le même tweet.
Les victimes ont été tuées jeudi matin dans la localité de Katanga « lors de l'attaque d'un groupe armé non encore identifié, dans le territoire de Masisi, à une centaine de kilomètres de la ville de Goma, la capitale de la province du Nord – Kivu», a indiqué plus tôt dans la journée le Kivu Security, un projet porté par l’ONG Human Rights Watch et le groupe d'étude sur le Congo (GEC) évoquant un bilan de « 5 élèves tués » et trois enseignants « disparus ».
Jointe par Anadolu, Prisca Kamala, ministre de l’Education dans le Nord-Kivu avait confirmé que les affrontements ont eu lieu dans le village Katanga, mais ne s’est pas prononcé sur le bilan.
« Je confirme qu’il y a des élèves qui ont perdu leurs vies, mais le nombre n’est pas encore connu. Il y a d’autres qui ont été amenés dans la forêt », a-t(-elle ajouté précisant que le test national de fin d'études primaires (TENAFEP) a été annulé dans ce village.
Le centre d'examen n'était pas la cible, a déclaré à Anadolu, Cosmas Kahe, administrateur du territoire de Masisi dont relève la localité de Katanga.
Le groupe armé s'est attaqué à une position militaire proche de ce centre et « les enfants étaient bloqués » dans les salles, a précisé la même source.